Il a habité ma lande austère pendant tant d’années, je n’ai pas su le retenir. Pire, j’espérais sont départ comme ceux qui osent taire ce qui ne peut se dire, ce qui ternirait à jamais les rares instants arrachés à la vérité mais qui n’ont portés aucun fruits. Ces espaces désertés sont restés si longtemps à l’abandon, de ceux qui ne pardonnent rien, de ceux qui vont et viennent dans des silences hurlant à l’amor. Mais le vent m’a donné ce qu’il fallait de force et de lucidité pour comprendre. Qu’il n’était que folie où mes yeux se posaient, qu’il n’y aurait jamais ce rêve du plus loin qu’il se peut, que tous ces riens de nous n’auraient jamais réalisé que du vide à aimer sans plus jamais se taire. Alors quand j’ai compris que j’y perdrais ma vie, j’ai tourné le dos à la folie et je suis partie vivre.
L’erreur est surhumaine
28 février 2011 par jobougon
Publié dans poèsie | 4 commentaires
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C’est criant de vérité ! Combien sommes nous à ne pas avoir ce courage par peur du vide , de souffrir ? Il vaut peut-être parfois mieux partir que de dépérir avec des personnes qui ne sont avec vous que par intérêt . Parce que vous pouvez boucher un trou dans leur vie mais , qui se foutent bien de votre personne
Le jugement tue le jugement.
Lorsque le corps parle plus fort que la raison, la gestuelle prend le pas sur l’incertitude !
Rien ne vaut autant de joies que de construire sa vie sur des relations mutuelles d’estime et de respect.
Carl Gustav Jung disait ceci :
« Tu veux un monde meilleur, plus fraternel, plus juste ?
Hé bien ! Commence à le faire ! Qui t’empêche ?
Fais le en petit et il grandira ! Fais le en toi et autour de toi !
Fais le avec ceux qui le veulent ! »
(Merci à B. à qui j’ai repris cette citation).
http://lacollineauxciga.canalblog.com/archives/2011/02/27/20499997.html
Je crois qu’après avoir été dans l’erreur, nombre d’entre nous ont bien compris qu’il n’appartenait qu’à eux de se faire un monde à leur image, avec ceux qui partagent les mêmes valeurs.
Plus de vide, plus d’attentes vaines, mais de la vie et de l’amour comme s’il en pleuvait.
Belle « morale » à la fin, que j’aprouve sans réserve. Quand nos yeux se posent enfin avec plaisir et bonheur sur notre vie, celle que l’on vit vraiment. Et non pas l’autre, celle qui ne se vit que par procuration.