Disait pas grand chose celui-là.
Fallait lui arracher les mots de la bouche.
A se demander s’il avait des idées dans l’esprit.
Il n’empèche que ce peu de chose
Etait d’une concentration rare
Au point qu’hier dans le noir
J’ai tout compris de lui.
A ces mots endoloris
Je lui envoie là où il est parti
Tout mon amour de fille,
Sa fille,
Qui aurait aimé être présente à ses côtés
Lors des derniers instants de sa vie.
Adieu papa.
A parole rare et précieuse.
Peu de mots suffisent à le dire.
Comme ton texte, simple et émouvant.
Oui, un moment fort que celui de sa mort,
Je n’aurais jamais cru l’aimer autant,
Et pourtant,
Un souvenir hante ma mémoire,
Celui de ses larmes lorsqu’à l’hôpital,
Déja usé vieux et malade,
Alors qu’il n’était pas averti de ma visite,
Je suis entrée dans sa chambre
Et qu’il a pleuré