Le temps peut prendre bien des visages, d’ailleurs, si vous le rencontrez un jour, reconnaissez-le à quelques détails subtils.
Habituellement invisible, ou presque, il agit si lentement que son action ne se remarque qu’une fois qu’il est passé.
Mais ne vous y trompez pas, il n’est pas parti pour autant.
Il a la caractéristique de se faire oublier, la délicatesse de ne vouloir effrayer personne.
Bien qu’il n’ait aucune intention, sa nature le porte à détruire.
Comment pourrait-on lui en vouloir ?
Il oblige chaque créature à observer, constater, faire aveux d’impuissance, pour finalement l’accepter comme un compagnon de vie.
C’est en allant à la fête de l’apiculture pastorale qu’un de ses détails flagrant a fait irruption dans le paysage.
Les ruches sont déplacées en fonction des floraisons afin d’être plus productives.
L’utilisation de la Nature comme objet par l’Homme tient-elle compte des réels besoins de celle-ci ?
De quels modes de communication dispose la Nature pour exprimer ses besoin ?
Je crois profondément que nous allons devoir faire preuve d’humilité devant l’urgence de revenir à un respect des lois intrinsèques du droit naturel de Dame Nature pour réussir le pari de faire entendre nos propres besoins.
Ça, c’est l’œuvre du temps.

Aouch, il pique ce texte, mais il est nécessaire ! Belle journée, Sabrina.
Ah bon !?
L’air du temps (qui a la manie du déplacement) le rendrait piquant ?
Par le fait de mettre en lumière des abeilles, (qui peuvent piquer) et de l’exploitation que l’Hommes fait du résultat de leur travail ?
Ou du fait de l’usure naturelle que le temps produit sur presque toute la matière ?
Je me pose la question, soudain, de l’impact (l’usure) du vent sur les molécules de gaz qui composent l’air ambiant ?
Ou encore, des conséquences inconsidérées des interventions humaines sur la vie dans les ruches, qu’elles soient primaires, secondaires, voire plus ?
Nous considérerons sans doute un jour tout cela sous un nouvel éclairage.
Les découvertes de la recherche sont encore loin de tout avoir dévoilé.
Merci pour ta réflexion qui a ouvert un angle de vision nouveau pour moi.
Ah ah, c’était en effet par rapport aux abeilles et au fait que les femelles peuvent piquer, et parce que j’étais d’accord avec ton constat sur l’homme et ce besoin de tourner la nature à son avantage, quitte à la détruire ou à perturber on cycle. Belle journée à toi, Sabrina ;).
Ou bien plus simplement est-ce le piquant de ce constat !
Le vivant dénaturé, considéré comme objet, outil exploitable…