
Le vélorafe pour voir de loin
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C’est en gare Iotop que débutera le voyage de juin 2021, en train, celui de l’agenda ironique.
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Sur le thème de la langue, avec quatre mots à inclure dans le texte.
– Insomniaque
– Chouette
– Frigoriste
– Narine
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Surveille ton langage !
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Bein quoi, l’est pas chouette mon langage ?
Bof !
Tu le préfère comment sinon ?
Un peu moins frigoriste, peut-être…
Puisqu’il produit du froid, il pourrait résoudre le réchauffement climatique !
Nous glacerions les pôles à l’étendue de nos discours !
L’iceberg du vocabulaire ne viendrait plus à fondre, mais de nouveaux cristaux d’élocution rafraîchiraient les narines planétaire.
L’équilibre thermique de ton langage me plaisait pourtant bien.
Avantages et inconvénients :
Ça donne chaud aux ours blancs.
Ça rend insomniaques les pingouins noirs et blancs.
Ça noircit les extrémités polaires.
Ça fait pas trop rire les baleines.
Ça surchauffe les neurones des physiciens.
Le pôle d’Emile Victor n’est pas content.
Bon, je vais voir ce que je peux faire.
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Quelques minutes plus tard, l’ordinateur rendit sa réponse.
L’intelligence artificielle de mon langage a réfléchi, elle te donne son bonjour, langue des signes.
Wow, super ! Et je signe où ?
Sais pas !
Au fond du sens ?
Il s’est échappé.
Pourquoi ?
Parce-qu’il ne se sentait pas entendu.
Il parle quel langue ?
Evasif.
D’où l’évasion ?
Au fond, tu vas.
C’est entendu.
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La giralançoire s’en balance
oh ! des Jumeleines sur la giralançoire ! quelle langue parlent-elles ? elles pourraient m’aider dans mon texte 😀
Elles parlent en ossicône, réticulant une sorte d’okapilation douce et communicante, par des mouvements lents et aidants à écrire pour peu qu’une coquille vienne leur chatouiller les narines.
Enfin, je crois…
😉
Ça reflète bien ce que la photo dégage 😀 on oscibalance avec elles
[…] Le 5 juin 2021 => texte de Jobougon : Surveille ton langage ! […]
😀
Bon jour Jo,
Le langage de la nature par « le réchauffement climatique ! », c’est glaçant. Le drame se signe avant d’entrer en scène et le frigoriste aura des sueurs sur les deux pôles de sa conscience accrochée à son distillateur de bons conseils. La signature du Temps est déjà apposée sur le mot fin qui elle même tient à survivre pour continuer à tenir son rôle au même titre que le mot départ qui est déjà bien loin pour ne pas voir la tête de la fin qui sait sur ses deux oreilles les narines ouvertes aux nouveaux goûts du sens de sa définition…
Quoi qu’il en soit une superbe participation 🙂
Max-Louis qui semble égaré dans son commentaire et te souhaite une belle nuit bien au chaud aux frais de ta possible couette 🙂
Bonjour Max-Louis,
Une chouette sans « h » devient couette, les nuits sont encore fraîches, comme les nouvelles, et le hululement doux de l’oiseau de nuit vient bercer les départs d’histoire par son langage chantant et résonnant. Mais l’égarement n’est que semblant d’être, puisque l’être et la conscience de l’être finiront par ne faire plus qu’un. Lorsque les deux pôles seront réunis, réintégrés dans l’espace temps par l’essence de son usage, par le sens de son action et l’objectif de sa destination.
Tu vas, je présume, y retrouver le langage du changement, au même titre que le changement de langage, grâce à la boussole originelle de cette signature du temps citée par toi, dans ce voyage juinguien de l’agenda ironique, et je te féligirafe pour le choix de ton inspiration.
Reçois toutes mes agirafitiés.
JoBougonirafisée par la fenêtre qui se passe de murs.
🙂
Ouh ! Que j’aime le sujet ! Les images ! Ca donne envie de participer, sans savoir bien quoi dire de mieux qu’ici ! Très bien trouvées ces formules ! Belle journée, Sabrina.
Voilà de quoi faire plaisir à l’organisateur du mois, si le sujet est bon, il va donner envie de s’en saisir pour en jouer. Les formulations viendront d’elles mêmes, la narine gauche de l’intuition souffle à l’oreille de la tentation d’écrire. Ne sens-tu pas la caresse de sa respiration ?
Des bises, Sabrina, et un grand merci.
Je dirais juste waouhhhh !
Si j’étais venue lire ici avant de me lancer dans l’aventure, nouvelle pour moi, je n’aurais sans doute pas oser écrire !
Comme quoi ! C’est l’occasion de relire les tables de multiplication de Lafontaine. Il avait écrit en son temps qu’il n’écrivait jamais… mais que son langage le devançait si bien qu’il n’allait jamais lire chez les autres avant de laisser à son imagination toute sa liberté d’expression, et ce, afin de ne pas avoir à comparer l’accent de l’élocution écrite des autres à la sienne, ce qui lui permit de dépasser la limitation du tirage de son œuvre.
Car c’est en allant sortir sa tête du frigo que le frigoriste retrouva le goût du rire. Et comme tu as bien fait d’aller rencontrer l’improbabilité, je suppose qu’il t’en remercie infiniment.
😉 Tout comme je le fais maintenant. Merci AnMaï-Mistic
Doucement, drôlement foldingue, et complètement décalé, comme j’aime (toute ressemblance ave un quelconque régime serait purement fortuite bien sûr).
Tu veux sans doute parler du régime à côté de l’assiette, celui qui filtre le décalage à la moulinette du loufoque pour en faire un pâté d’encre à consommer plié de bonheur comme les aiment ceux qui aiment comme j’aime.
Sans parti pris, leur spécialité brochette de toqués arrosée de sa sauce machicoulis et de sa couronne de burlesque est du tonnerre. Arrosé d’un coup de douceur foldinguée à vous faire damner un sosie qui se ressemble comme une goutte d’eau. Et là, tu finis en fortuitant en Hébreu.
Merci ave le sourire, Photonanie
[…] Le 05 juin 2021 => texte de Jobougon : Surveille ton langage ! […]
Il fait bon retrouver les pingouins pour l’Agenda ironique et le frigoriste au mois de juin 😉 et c’est toujours aussi dingo ici ❤
Un petit coup de nostalgie ding digonnée à l’ironie pingouin de l’agenda réfrigéré sous le manteau de la chouette, hulula l’hibou debout sur le sixième mois qui se terminait sous la signature des cartoons, Disney, bendidonque, rien que ça !!!
Super Merci patchcath.
[…] Jobougon […]
« Eh ! Vas-y ! On* n’sait jamais » semble rugir ma Jo face à l’incertitude de tous ces jeux de langues auxquels je l’ai convié (lui, mon frigoriste préféré).
« Qu’est-ce que tu risques ! Crois-en mes narines virtuelles et néanmoins réelles, vous deux, c’est d’ l’ hein-somme-niaque et puis j’vous trouve si chouettes !
– Tu parles, tu sais pas ce que j’risque, du haut d’ton vélorafe !
– Parce que tu crois qu’ t’as l’apanage du lien, avec trois p’tites chandelles ?
– Ben, t’as l’air de maîtriser ta belle giralançoire.
– Pfff, va vite l’entourer de tes effleurements.
Et c’est ainsi que, sur le fil, et jusqu’au bout de la nuit, inlassablement, les votes volaient vers Jo et son émerveillement.
😀
Le sens, inlassablement avance et fraye son chemin dans les éclats de lumière d’une constance à faire pâlir les jeux d’ombres qui s’agitent, impermanents. What else ?
Merci Lys pour ce bout d’éclairage.
🙂🙂🙂
☺
Ce qui suit, c’est -très- grâce à vous, je souhaitais que vous en soyez avertie.
Du repassage de cette si p’tite sirène
Lyssamarra à Gibulène:
– J’adorerais que votre Onésime et celui de votre acolyte -Dodo, le vrai- arrêtent de se faire porter pâles !
Gibulène à Lyssamara:
-On le fera revenir Onésime, il doit être parti en vacances avec sa belle!
Lyssamara à Gibulène:
-Pfff, il ne serait qu’un et aurait donc une triple vie ? Parce que je vous assure que ni Gertrude ni Thérèse ne sont avec lui ! Taratata, je les ai rencontrées tout à l’heure, l’une refermait prestement ses rideaux et la deuxième déambulait rapidement -rhô, meuh non, ce n’est pas antinomique- vers une rue parallèle.
Iotop à Lyssamara:
-Waouh, quelle santé alors !
Lyssamara à Gibulène et Iotop:
-Brrr, la p’tite sirène (alias Thérèse) -non, non, pas L’une, non, celle devenue la plus petite cet hiver- avait eu si peur. Vroum, elle en avait parcouru des kilomètres pour qu’ils se retrouvent.
Métronomiques à Lyssamara:
-Plouf, un coup d’épée dans l’eau?
Lyssamara à Métronomiques:
Uto, uto*, il s’était encore endormi !
Jobougon à Lyssamara:
-Pas grave, giri, giri**, ils continueront de shebam, pow (etc) plus tard. Il ne faudra pas oublier les bougies et ce rendez-vous sera tout kira kira ***, voir gira, gira **** !
Lyssamara à chacun:
Youpi, c’est tout ce qu’il leur est souhaité !
* il somnole
** de justesse
*** lumineux
**** éblouissant
Merci à Jobougon, Dominique Hasselmann, Max-Louis, Gibulène, Brigitte Bardot (ben oui, quand même), feu Serge Gainsbourg, sans oublier Joëlle Nouhet-Roseman et son « Maji maji, regard sur les onomatopées » dans Cliniques méditerranéennes 2010/1 (n° 81), pages 167 à 179
Et… Pour répondre à cela,
Oui, Thérèse, d’accord !
Car même si je ne comprends pas tout, je veux bien accueillir ce qui est dit.
Lyssamara Lyssaparadisiaquement interpelle interjectionnalement la Gainsbardine et la Bardotiennie de façon onomatopique.
Alors ok, tout va bien, je valide.
Merci ! Beaucoup.