C’est quand même de là qu’est parti l’agenda ironique !
Deux cafés à la table treize !
G – Maryvonne, envoie deux café à la table treize !
M – Comment tu veux que j’les envoie, Gaston ? Par relais postal ou en calèche ?
G – Maryvonne, kesta fait de tes patins à roulettes ?
M – C’était l’bon temps ça, Gaston ! Ch’suis plus très leste depuis nos quinze années de confinement !
G – Faut cotiser, Maryvonne, sinon, les charges elles courent et nous on décourre.
M – Bah, pour deux cafés en quinze ans, c’est pas comme ça qu’on va faire du bénéfice…
G – Bin, oui et non, ça fait ch’sais pas combien d’fois que tu me dis la même chose, alors !
M – La table treize, la table treize ! Mais j’y pense, Gaston, maint’nant qu’jy pense, y’a personne à la table treize.
G – Beh nan, Maryvonne, y’a encore personne !
M – Qu’esse tu m’racontes alors donc, toi ?
G – Beh ya personne à la treize, personne à la quatorze, personne à la quinze…
M – Oh ça va, Gaston, tu vas pas r’commencer avec tes comptes de non faits.
G – Maryvonne, j’tai dit qu’ya encore personne, c’est tout donc !
M – Comment ça, encore ? Tu veux dire qu’y va yavoir quelqu’un ?
G – Alors là ! La Maryvonne ! Tu fais pas qu’mépater un peu didonc !
M – Quoi encore, l’Gaston ?
G – Bin tu m’épates, quoi !
M – Oui, bon ! Ça va ou quoi ?
G – Oui et non, quoi !
M – Beh qu’est-ce qui t’arrive donc encore, l’Gaston ?
G – Maryvonne, c’est quoi c’tencore, encore ?
M – Bin tout comme toi, l’Gaston, tout comme toi !
G – Quoi tout comme moi la Maryvonne ?
M – Bin moi aussi, l’Gaston, j’boirais bien un café à la table treize, quoi !
G – -Beh alors, qu’est-ce qu’on attend pour y aller ?
M – Bin oui et non, quoi, oui et non !
G – Oui et non, quoi, oui et non… Quoi, encore ?
M – Encore un encore ? Ça fait au moins l’troisième encore de l’histoire !
G – Et encore, tu comptes pas les deux derniers !
M – Tu fais des comptes d’encore toi ?
G – Qui c’est qui va nous l’faire, c’te café, la Maryvonne ?
M – Si on veut, si on veut ! On en parle, quoi !
G – Aller viens la Maryvonne, on va l’faire ensemble !
L'impermanence n'est pas un rêve 
Le point de départ de l’agenda ironique, c’est ici :
https://differencepropre.wordpress.com/2015/02/08/agenda-ironique-jeu-concours-fevrier-2015/
Six ans déjà !
bon anniversaire, et un café à la treize !
Avec six bougies, six !
What else ?
🙂
c’est quec’chose la Maryvonne et le Gaston !!! Ils ont 6 ans d’ bonheur dans le dos et encore autant voire plus devant eux !!! Ils ne font pas partie des triskaidécaphobes en tous cas !
6 ans ! j’ai pris le train en marche avec quelques trimestres de retard !
Bonne nuit Jo
C’est clair gibulène ! C’est quêt’chose quand même que nos deux tenanciers en dialogue quand ils se la coulent douce de café !
Y m’ont glissé d’un murmure que c’était toi qu’avait gibubu l’café la première sur une feuille de chou pleine page, ça aurait même fait une de ces bulles, vindiou la Maryvonne !
Bon, blaguapart, grâce à toi je viens de découvrir un nouveau mot qui sera exploré assidûment au mois d’août. J’avais une marche du train en retard pour ce mot là !
La nuit fut bonne, merci. Belle journée à toi.
En même temps si on se met à avancer en mode escargot on va prendre du retard en permanence 😀 😀 😀 il y a une extension de ce mot à creuser aussi c’est Paraskevidékatriaphobie !!! On se demande qui a inventé des trucs pareils 😀 Bonne journée Jo, je fournis le doliprane 😉
Ah ! Cépafô ! J’étais allée plus vite que la musique pour le treize et le vendredi qui va avec…
Les excès de vitesse chez les escargots ne sont pas verbalisés ?
Doliprane moi un truc pas trop compliqué alors, pour faire plus simple… 😉
Merci gibulène 🙂
Bon jour Jo,
Bonne anniversaire à l’Agenda Ironique …
(et pour moi un chocolat (je suis encore un peu jeune pour le café) ) … 🙂
Bonne soirée Jo.
Max-Louis
Merci pour l’agenda, Max-Louis ! Il a encore assez de souffle pour expirer d’un trait sur ses bougies, alors prends-en du grain de café pour tes futurs ans, ça aide à vieillir y paraît.
Si la Maryvonne est encore de ce monde à ta majorité, je l’enverrai te porter ton premier café si tu veux, elle s’entraîne avec des rollers maintenant. Je rajoute même un carré de chocolat si tu y tiens !
Sur ce, bonne lunaison lunaire de lune à venir, et un bécot sur chaque joue de la part de son nombril.
Je fais un lien, pour ceux qui ne te liraient pas encore… 🙂 😉
https://ledessousdesmots.wordpress.com/2021/03/10/architecte-de-son-propre-ombilic/
Re bon jour Jo,
Merci pour le coup de pub 🙂 Si le souffle est là c’est que l’inspiration (sans jeu de mots) porte sans conteste les auteurs.res.rices (je ne sais pas très bien féminiser la chose)… 🙂
Je reçois avec ma timidité ambiante chaque bécot … 🙂