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C’était une telle évidence que l’excellent travail d’observation des canalisations ne donnerait plus jamais de phlegmon à la musaraigne étrusque que la présence du muguet dans la gueule de l’espérance ne surpris personne. C’est un geste de solidarité, assura le jour férié ! L’argile donne des cahots ces derniers temps, l’oiseau noir du chagrin est venu couper la route de la joie, il s’agissait de traiter la mise en échec avant qu’elle ne réagisse à la crise de foie. Un bon dépuratif porte l’image de cet étrange langage agi, faire et refaire travailler sans cesse l’exercice haut culot particulièrement fin laissait à penser que les moyens étaient bien plus immenses qu’ils n’y paraissaient de prime abord. Nous avions affaire à un monarque fléché comme une source d’heures retrouvées. Le temps de s’en rendre compte que déjà Olivia passait à cette récolte sept prononcée dans sa langue natale.
Plus rien n’était à comprendre, la tête n’y pouvait pas grand-chose.
Probablement que la gueule de l’espérance allait galoper jusqu’à la réalisation d’un rêve à la Kaghan. Tout était sous contrôle et pourtant rien n’avait changé.
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Ecrit pour
Des mots, une histoire : récolte 6
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Chez
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j’aime cette musaraigne étrusque et trempée ; rien n’avait changé, et après son passage, pourtant, tout est différent, ne serait-ce que par le regard que jobougon nous oblige à porter sur l’inimportant : la souricette.
Tout est différent dans la mesure approximative d’un phénomène aussi stupéfiant qu’une série de regards autour d’une petite bestiole mesurant 5 cm pour un poids d’1 gramme et quelques, et qui parait tellement incroyable, mais augure d’une précision de nature exceptionnelle.
😉 🙂
http://www.ecrins-parcnational.fr/actualite/une-nouvelle-espece-de-mammiferes-pour-le-parc-national-des-ecrins
allez, j’ose (tant pis si ça fait midinette) : il fallait bien un écrin pour ce bijou étrusque !
L’écrin de la récolte des mots d’Olivia !
😉
Bon jour,
Au contraire de Carnetsparesseux, je n’y vois, n’y entends goutte à ce récit. J’ai l’hermétisme, d’une veille, de jour, férié sans doute. J’ai relu de ligne en phrasé, observé les images, j’ai souri d’incompréhension. Ai-je fauté entre « les canalisations » et « Olivia » ? entre le « dépuratif » et « la réalisation d’un rêve » ? Entre un « monarque » et « langue natale » ? Me voilà démuni et comme l’animal peureux par effet de survie, je m’évapore dans les feuillages de mots au risque de me faire découvrir par « la musaraigne étrusque » … 🙂
Max-Louis
Bonjour Max-Louis,
Aucune rationalité dans un langage hermétique comme vous dites, raison pour laquelle il est précisé que la tête n’y pouvait pas grand chose.
Merci pour cette belle incompréhension de votre part. Fouiller sous la peur animale pour découvrir des vestiges archéologiques, c’est tout de même un autre raisonnement qui pourraient nous laisser impenser que les deux irrationalités se rejoignent. C’est assez curieux, en effet. Quant à votre évaporation lexico-dendrophile, je la trouve remarquable.
Belle journée fériée à la mémoire de la vistoire. Pardon, victoire.
🙂