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Le lac des mots en surface attire bien cette épreuve vers les profondeurs. Il suffit qu’une phrase témoigne d’un éclat particulier pour que la plongée réalise sa trouvaille de trésor, la question du sentier se balise d’impressions.
Ce matin l’impression est nette. La surbrillance est comme un électroencéphalogramme plat, elle est plate et sa bande magnétique mordore sa luminescence pour ne pas griller la célérité du trouble. Le tracé a le nez sur la planche réfléxogènique et la laque se recouvre de cygnes comme un tableau de Picagritte. Je ne regrette pas de dire que la grille a la lettre prête, et que, dépassée par la rouille du cobalt, elle ne rend plus les faits aussi radicalement supposés qu’avant, mais pour autant, et par déposition de noble factualité, elle dépose aux pieds de la plomberie la résurgence de l’aube.
Ce matin vous suivrez en profondeur l’établicolage de la chose en récupérant, de-ci de-là, une vocabularité sourde, contre-testardataire, tout contre, muette comme une timbale de la république météorisée par un terrorisme abdominal dont la terreur fade et écœurante n’est pas sans rappeler celle du sang de lapin. Beurk, ne cherchez pas la surbrillance là où elle n’est pas, mais dites-vous bien que la forme n’est pas toujours le fond des artichauts, et que la forme va aller se recoucher pour reprendre l’électroencéphalogramme à la racine.
Je vous épaluche gauchement quelques baisers sur les deux joues et me vous souhaite une belle soupe de saison, et ce, pour toute la journée d’hier, tout en me confondant de légumes verts tellement la ponctuation me donne du rythme à l’ouvrage.
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J’irai jouer y’a d’la joie et du bonheur en allant ramasser les champignons de Paris à la truelle dans la cathédrale notre dame avec l’abbé Pierre, c’est le confesseur poinçon des lilas.
Etant donné que la pluie aura détrempé le sol, je pourrai mettre mes bottes. Véritables Aigles, je pense pouvoir prendre de l’altitude avec.
Où que soient les falaises, de mes quatre ailes en caoutchouc véritable, je ne lâcherai pas le gouvernail de mes sept lieux.
Une fois, j’ai bien cru que le chat botté allait me les repiquer.
Somme toute, je ne lui en aurait pas voulu, quoique…
Avec tout ce qu’il avait fait pour moi, il aurait encore été capable de m’en repiquer une de huit, comme la clef.
Il est bricoleur, c’est une clef de sol de huit.
Mais le sol détrempé de la pluie d’hier ne facilite pas la progression, heureusement que j’ai des aigles aux pieds.
Et puis les plumes d’aigle, c’est chaud comme des oiseaux rois.
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Voilà, je ne me répéterai pas deux fois. Sinon, ça multiplie en fois deux.
Je pourrais en faire fois deux cent lignes et de la plus belle écriture qui soit.
Mais ce ne serait pas très bonnête. Je ne sais pas ce qui m’arrive depuis, depuis… Depuis que j’ai un mouchoir en travers de la gorge, comment dire, depuis que mon appareil à casser les noisettes s’est enroué, je n’ai plus vraiment toute ma tête…
L’électroencéphalogramme ?
Mais oui, c’est ça !
Mais où avais-je la tête ?
Mon tracé est plat.
Je branche la batterie et recharge mon ECG avant de ressusciter au millimètre le papier carbone quatorze.
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Dans la surbrillance des écrits
24 avril 2019 par jobougon
C’est définitif, l’électro a bien décelé quelques mouvements d’oscillations surréalistico-vindicatifs : elle est Belge ! Sauve qui peut, tous aux abris !
Tous aux abris côtiers, et la bière Belge sera bien gardée !!!
Non mais c’est quoi ce réveil en fanfare !
C’est la fête de la frite ou bien ?
Bon d’accord, le carbone 14 ne se recharge pas à l’encre de Chine mais bien à la zinzinade citronnée. C’est André Breton qui me l’a soufflé au creux de l’oreille.
http://www.wikipoemes.com/poemes/andre-breton/ecoute-au-coquillage.php
« une vocabularité sourde »
Je connaissais les sourds malins nuque à l’air, mais pas ça.
Sourire

C’est quoi comme sous-marin nucléaire ?
Je connaissais la sourdine du capitaine, le mât de l’eau, la fuite des idées, mais la nuque du pâquebôt, pazencore. Cheese, chachashire, c’est bon pour les zygomatrucs.
Bises en plus
😀
https://medias.liberation.fr/photo/802855-121bc64b2237e0f6a7067005bd63626243jpg.jpg?modified_at=1519291291&width=960
Bon jour Jo,
A l’application de la lecture, la parole s’anime et « ne sera pas un temps perdu » nous dit l’Étoile au creux de l’oreille qui sait se tenir à la première loge du pavillon de droite en boucle au contact dupliqué de « l’électroencéphalogramme » qui du plat se ressert une tranche « avec une grande part de tendresse » sur l’onde « afin de garder l’addiction » en une survie bienvenue car il faut l’avouer cette lecture nous mène sur « la trace du point en suspension » qui mine de rien sans le grisou, porte à lui seul toute la genèse de l’histoire de l’humanité et mine sans apparence au pic du mineur serein de mot tout serin, c’est fort, très fort, que même cela nous fait percevoir « que la vie étend ses racines » au globule de la marque Ad & Ene qui a généré ce fameux « lac des mots ».
A première vue, avec le monocle, c’est audacieux mais la surbrillance de votre écrit présentement trace en filigrane à cœur entre les côtes des atolls (la lunette en promo), des îles, des îlots, des îlettes … bref une oasis, dont les sources sont nombreuses et généreuses et je ne veux pas être cet explorateur bien connu : « Paul Alexandre Lebon » car je n’ai pas les moyens comme dirait ma banquière qui n’est pas une descendante de Moïse qui développerait le pouvoir de séparer les desperados nommés Agios (dans Adios Amigoss) de mon humble et souffreteux compte en banque mais cependant en observateur (sans le caque bleu) devenir « ce cahier rose » qui prendrait cette intime conviction qu’il n’est pas en odeur de sainteté et qui se flamberait d’un coup devant vos yeux à me lancer ainsi » Fais pas ton ignorant de base, Gustave ».
Certes, certes, mais d’un tour de clé magique à vos mots tenus à « l’inter-sidérant », je frôlerai l’outrance par cette réponse comme un sésame : « L’hippocampe chaussa le monocle de l’ignorance pour ne rien rater de la découverte. » Ainsi je plante l’ambiance et le texte s’enfle dans la démesure dans « une vocabularité sourde » et disent chapeau « les champignons de Paris » qui ont pris l’eau du sapeur à la scène grandiose d’un « avril ne te découvre pas d’un fil » crucifiés par « une clef de sol de huit » au pied du grand orgue en vapeur qui ne sait plus s’il est mâle ou femelle qui avait « la foi d’avant ».
Et pourtant, j’avoue dans une déclaration habillée humblement en « confesseur poinçon des lilas » : « Le mot est tout un monde à lui tout seul, alors plusieurs … tout un univers… » et vous fûtes ce jour : « ange de l’esprit », tout un univers. Et quel Univers !
En attendant je vais prendre un « bouillon clair » pour me remettre de l’émotion qui devrait avoir son compte pour l’heure en vous disant : Merci, Jo.
Signé : Max-Iotop de Saint-Louis d’or admirateur discret
Alors là, Max-Louis, je vais y bosser.
Je vous concocte une réponse cuisinée à feu doux et vous transmets tout ça par voie de lenteur bien mijotée.
Mes hommages du jour à saint-Louis dont je suis une inconditionnelle fan, et ce, depuis ma plus tendre enfance, grâce à « tout l’univers », cette encyclopédie adressée aux enfants de 12 à 17 ans.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tout_l%27Univers
Parafée de :
Madame Bougon, pour vous servir et faire valoir ce que de droit, bien assise sur une colonne de louis d’or, aidée par un fil de soutien arrimé au ciel et qui me maintient droite, le menton relevé mais pas trop, sur la carpette d’origine canonisée tricotée mains par celles de Blanche de Castille, et qui vous remercie pour cette merveilleuse discrétion qui vous va comme un gant.
D’ailleurs, pour ne pas souligner en surbrillance cette discrète discrétion, je dirais que ce n’est pas comme si nos échanges d’idées folles apparaissaient aux yeux de tous les lecteurs qui viendraient à parcourir ces quelques lignes.
😉
Bien belle journée, Max-Louis.
J’ai ouïe un temps d’enfance ce « Tout l’Univers » mais les moyens de la maisonnée au-ras-des-pâquerettes me dépossédait par effet de cet univers là. Cependant, et par cause, j’inventais le mien qui n’avait d’égal que cet imaginaire d’enfant qui avait toutes les audaces de conquérir … les Univers … et j’appris ainsi par moi-même la fabuleuse possibilité d’ouvrir des espaces bien avant la première idée de Broglie (le matheux duc ou prince, à confirmer) dit Louis qui n’avait pas encore la conscience que déjà j’avais existé … alors on pourrait argumenter mais d’âge lequel avait vous ? Aucun ! C’est aussi la force obscure de l’enfance que d’être d’ici et d’ailleurs … prétentieux, pourriez-vous argué, Jo, et cela est possible et pourtant j’avoue humblement ne pas l’être même pour un louis même discrètement enfermé dans un asile d’exil susnommé coffre … ainsi et pour conclure, les idées et les univers d’enfance ont fleuri jusqu’à maintenant et de printemps en printemps toujours plus fabuleux mais faut-il de cette terre riche qui porte les plus beaux fruits … 🙂
Bien cher admirateur discret, je viens de laisser mijoter doucement quelques paroles pleines de douceurs au fond de ma casserole à mystères mystérieux pour vous répondre, et la préparation commence à épaissir, je me demandais si je la laissais accrocher ou pas. Dans un livre intitulé rue Paradis, (que j’avais adoré), le personnage principal, cuisinier de sa profession, prétend que toute bonne cuisine doit attacher, alors…
https://www.babelio.com/livres/Aguillon-Rue-Paradis/557799
Donc, en ce qui concerne ce monde de tout l’univers inscrit dans le « brouillon clair » de ma boite culinaire, et pour reprendre vos propres termes en les attachant à la cause de déformation orthographique à laquelle j’adhère en tant qu’adhérente, je me disais que la fabrication artisanale d’un petit recueil à offrir à mes proches serait qui sait une idée de présent présentement correct et recevable, (ou pas), mais il faudrait pour cela que je prenne le temps d’en sélectionner kèk’zuns pour les agencer de la même manière que des mots dans une phrase. Genre qui se suivent et forment un truc cohérent, (ou pas), mais qui dessinerait en synthétique (Nylon, acrylique), un paysage ou une évolution, voire même un visage.
Bref, il m’arrive de penser…
Connaissez-vous l’histoire des trois jolies femmes, la brune, la rousse, et la blonde, qui se regardent dans le miroir magique qui fait disparaître toutes celles qui mentent ?
La première dit : Je pense que je suis la plus belle, et pof, elle disparaît.
La deuxième dit, je pense que je suis la plus intelligente, et là, pof, elle disparaît aussi.
La troisième, et c’est la blonde, dit, je pense…
Et là, pof de chez pof, je vous le donne en mille, et bien…
Elle disparaît !!!
Qu’est-ce que vous dites ?
Ah oui, en cuisine, c’est ça ?
Oui, aller, je l’avoue, en cuisine, même mijoté, même accroché, ce n’est pas mon point fort.
Et là, pof, je reste.
😉
Diantre, je ne connais pas ce « Rue Paradis ». (normal, roman à l’eau de rose et je n’ai pas les neurones câblés pour une telle lecture, en bref, un livre de femme pour des femmes) … et pof 🙂
Je retiens du résumé de ce livre (par lien et vous remercie) : « cancre et tombeur de filles ». Tout moi, ça. Et oui, et « des trois jolies femmes » seule la blonde me peine par sa disparition … mais je me pose la question existentielle (sans les nuages) n’était-il pas possible de réunir dans une seule femme : belle, intelligente et blonde … et re pof 🙂
En tout cas, j’espère ne pas me faire trop cuisiner présentement par mes propos ainsi tenus à la vox populi même si nous sommes dans un lieu restreint tout étant ouvert …et re re pof 🙂
Je sors … 🙂
Vous préférez la cuisine au basilic ou bien aux herbes de Provence ? Je peux vous proposer un passage au grill, puis au chinois ! nous pourrions baptiser la recette « consommé de Max-Louis doré aux herbes fines » par exemple.
Une deuxième proposition, confit iotopsé à l’eau de rose sur lit de dessous des mots, girafé d’un nuage de neurones véricables, et repofisés artisanalement, je vous prépare tout cela au plus tôt.
Avec grand plaisir, merci !!! 😉
Diantre, j’avais pensé avoir répondu … suis-je toujours sur la même latitude ? 🙂
Vous dites cuisine Provençale, Jo ? En vérité, cette contrée m’est inconnue… elle est sur notre planète ? 🙂
Je note les propositions. Il est vrai que le « passage au grill » et le supplice « chinois » me donne la chair de poule 🙂 et j’avoue que la deuxième a ma préférence. Il y a une poésie dans la teneur du propos que j’en suis séduit … est-ce un piège ? Qu’importe … j’attends cette préparation … avec cette impatience au profil d’une découverte inattendue d’une nouvelle planète 🙂
Max-Louis en consommé de vos mots et sucré de l’attente 🙂
J’avais noté » je me disais que la fabrication artisanale d’un petit recueil à offrir à mes proches » … si l’occasion se présente par un recueil de vos textes, je suis acheteur 🙂
Je vous😍 aussi.
Vous êtes tout simplement merveilleuse !
😀
Merci.
C’est gentil, merci à vous! Très belle nuit et à bientôt! Bisous