Edité mais pas tout de suite.
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J’avais décidé d’écrire ce matin, sans rien pour me guider, sans grandes convictions, comme ça. J’avais parcouru une multiplicité de fils colorés, dévidé la bobine de la contemplation, emmêlé les pelotes dans la main de l’idée, jusqu’à en perdre l’essentiel dans la vapeur argentée de l’indivisible.
C’est en prenant le vent de face que j’ai compris de quoi il s’agissait. Nous avions un engagement, celui de réfléchir. Alors, sommes toutes, puisque le théorème de la surface réfléchissante était au carré de la complaisance, il suffisait pour en faire usage de ne pas trop en faire usage.
Dit comme ça, la réflexion me paraissait contradictoire, et pourtant, elle ne l’était en rien.
Il suffisait de laisser advenir.
Ainsi, en sortant sillonner la plaine de la destinée, le troupeau de lignes manu-portées s’est éclairé comme un lampadaire. Tilt ! Entends donc les cliquetis que font les crans de la roue de l’horloge. Le berger les tenait tous dans le creux de son âme, et j’essayais de dénouer ses différentes couleurs pour en ordonner les entrelacs.
S’étaient entassés, inaudibles mélanges, de graves graphes aux yeux soulignés d’éoliennes, de sages beugles empanachés de mèches sévères, de curieux épicentres de la pensée Baruchéenne.
La première sorte consistait à trier, étriller.
Dépistez les sentes, me soufflait Favonius, et ne vous laissez pas décourager par la multitude. Elle n’est là qu’en spectatrice aveuglée d’ores et déjalasses.
N’empêche que ça tournait tellement en rond que ça en devenait impitoyable.
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Dans le rond, il y a :
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Des baleines mitoyennes
Des doyennes ballottantes
Des ballots chevrotants
Des chèvres de printemps
Des brindilles de poésie
Des poètes têtes en l’air
Des airs de rien
Des riens du tout
Des touts et des babillages
Des âges avancés
Des reculs angulaires
Des Capulets.
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Autour du rond il y a :
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Des vers solidaires
Des marquis de la tronche en biais
Des bipèdes à l’allure d’oiseaux
Des flammes d’en faire
Des faire-part de communion
L’invariable longévité de l’être
L’actualité des commodes
La commodité des lieux communs
L’arc de l’idée
La flèche de la précision
Le centre de l’alentour
Le rayon gamma
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Avec ça, l’égalité du doux Thé n’était plus à démontrer.
J’avais bien fait de me décider à écrire, ce matin.
Après tout, pourquoi ne serions nous pas de temps en temps en droit de ne rien avoir à dire ?
Puisque c’est le mors aux dents et la fleur au fusil que l’étrier de la comète se révèle à lui-même.
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Oui, bon, ça va, hein !!!
Normal que ça s’embrouille, il n’y a pas de Montaigus
en tous cas les neurones sont colorés et optimistes ! Favonius a fort à faire
C’est exactement cela !
L’angle n’est aigu que pour que le cosinus en ressorte victorieux. Raison pour laquelle nous pouvons regarder les fils sous tous les angles possibles, sans y voir encore autre chose qu’un merveilleux méli-mélo fort tout affairé.
😀
Comme c’est bien dit 😉 Je devrais bien me mettre à l’actualité de mes commodes car ça n’est plus commode du tout et, comme tu le dis et le montre, c’est l’égalité du douter.
Ce qui vient soulever une grave question, patchcath !
Qui du doux ou du thé est pile égal à l’autre ?
Pas franchement commode à démontrer, trigonométriquement parlant, car même en thé, l’âme à doux.
Ce qui ramène tout bon sens à l’axiome suivant :
« Les mystères des commodités de nos rangements sont impénétrables ».
(Pitre de Jacob, livre des scarabées, évangile 007).
🙂
Bon jour Jo,
La consistance de l’emmêlement à la corde raide de Bas de Laine n’est rien devant « Pitre de Jacob, livre des scarabées » qui nous tient à la grosse laine de l’Agent Scripteur (Le frère par mésalliance de 007) dans l’épopée d’un tire-laine a la dégaine de Verlaine fabriquant de la vilaine boisson DixiPolène (dont la recette a été copiée mais jamais égalée) et décideur devant la souveraine Magdelaine (hélas trop méconnue par les théologiens de la : Dé la Quarantaine En Mie de Pain, la fameuse DéQEMP) …
Mais ne nous égarons pas sur le chemin du discours à la croisée d’un Chevalier Du Maine et de l’épopée de fin de semaine, car ici s’égraine à la contemporaine histoire qui est dictée par l’effervescence d’un bout de laine qui se défile se défiant du juste-au-corps, s’échappe par délivrance de peine de son carcan et vaillamment s’éprend de la liberté d’être démêlée à toute narration construite par l’aubaine du talent ou du travail d’arrache pied (ce terme étant à contre-courant de : prendre son pied devant le pied de la lettre qui lanterne en pied de grue sous le lampadaire qui préfère casser la graine comme tout échassier qui se respecte) un soir de peine de pleine Lune qui fume du regard l’hautaine lointaine Terre d’humain qui lui foule le sol et ne s’embarrasse pas de débarrasser sa technologie de préhistoire et qui se gausse (gosse ?) de conquête.
Bref, tout ça pour dire qu’il faut savoir démêler le vrai du faux du livret de la caisse de résonance de cette histoire qui n’épargne rien qu’à embêter l’emberlificotage qui a par essence (et qui n’augmente pas, elle) une conduite toute mathématique de son état et ne souhaite pas être en relation directe avec le chaos qui lorgne les courbes effilées de la bobine de Bas de Laine qui s’est accoquinée avec une nommée Jarretelle de Gable de la Résille.
Et pour conclure je fais citation vôtre : « Les mystères des commodités de nos rangements sont impénétrables ».
Max-Louis
Max-Louis, c’est une citation recopiée dans pif-poche magazine ! N’en faites pas état, mais l’âge des commodités n’est pas précisée dans la courbe de la contemplation. Quant à l’arrache-pied de la pleine lettre, elle ne correspond qu’avec l’attache-pied de la nouvelle lettre. autant dire que l’équilibre est atteint.
C’est de bonne graine comme qui dirait, de la graine dont on fait la micheline à vapeur.
Je me fiche des carcans de pieds beaux en tout genre comme de ma première virgule, et n’ai l’essence pas tibulaire que par le plus grand des embarras.
Quoiqu’il en soit, de Marthe à Gond, il n’y a qu’un pas.
P.S. vous avez un style à décoiffer les pitres, et j’avoue prendre un immense plaisir à répartir tout aussi fumeusement. C’est fameux.
Merci Max-Iotop de Saint-Louis d’or.
Amitiés à votre bobine.
😀
« pif-poche magazine » est pour moi une référence biblique en la matière avec son gadget hebdo (et pas de Madère) qui avait de quoi déboussoler les bonnes manières et les bien pensants qui relevaient le nez d’un journal sérieux qui prônait déjà le désastre et vanté la catastrophe à la semaine, devant ces « choses » de plastique qui révélaient l’imaginaire fumant et désopilant (poil au dent) qui a été dans mon éducation (avec Jules Verne, l’aventurier) un révélateur comme l’argentique pour la photo.
Bref et pour faire court, l’heure tourne et les lignes s’effilent en file indienne, je vais prendre « la micheline à vapeur » pour terminer ces quelques lignes fagotées sur le fil des minutes qui me pressent d’aller prendre mes quartiers ….
Amicalement toute en ligne de « Max-Iotop de Saint-Louis d’or » (je note) 🙂