Non,
Cet espace n’est pas mort.
Il bruisse doucement.
Il émet et se tait, il étreint le silence,
Et dans son doux rayon sa lumière de tendresse,
Dépose en mon âme un parfum de sagesse,
Qui enivre mon cœur et suspend l’allégresse,
Au dessus du grand vide,
Qui descend, insondable,
Au cœur de mes ténèbres,
A tourner mon regard,
Bien plus loin que l’ivresse.
Non,
Cet espace n’est pas mort,
Il ressemble à l’aurore qui se lève doucement,
Dans le cœur généreux du monde des enfants,
Où se tient une porte au parfum de mystère.
Il se hisse,
Sur la pointe des jeux dans un souffle d’hiver,
Pour mieux laisser ensuite s’exprimer la lumière.
Et sa graine lentement hausse à l’abri d’hier,
Les deux pôles de demain, les silences de naguère.
Bon jour,
L’espace d’un instant, à l’épaulement d’un regard, j’ai ressenti un plein d’émotion dans vos yeux comme si le vide qui s’approchait de vous devait être refoulé par un sortilège de mots dont vous avez le secret ou est-ce ce vide possiblement en construction devant l’irrépréhensible et incompressible temps qui se tisse autour de vous comme un chant qui ne tient de ses paroles d’une éternité aux reliefs imposés par son concept …
Et puis a l’avancement de la lecture à l’échelle de temps de l’écriture, il y a cette émergence de vie qui rassure, qui s’impose presque comme une délivrance d’une ancienne souffrance d’une respiration contrariée et l’envol se présente en une belle envergure par l’effet de contraste … la lumière vous va si bien …
Max-Louis
La lumière vous va si bien…
Merci Max-Louis
Ce regard là, oui, il est plein d’émotion, dans l’élégance d’une seconde de pleine lumière. Sachez que je ne m’en défends plus, mais m’en remets à elle.
Avec la plus grande vacuité qu’il m’est permis d’accueillir.
Max-Louis a si bien commenté que je n’ajoute rien, si ce n’est que j’aime l’atmosphère que dégage ce texte……
Bon jour,
Merci du compliment … 🙂
Max-Louis
de rien 😉
❤
Merci pour vos commentaires qui viennent éclairer le simple fait que certains ressentis ne peuvent passer que par des mots terriblement encore et toujours à inventer.
Comment dire l’émotion quand elle ne fait que passer à travers le langage comme une eau de pluie qui creuserait l’océan jusqu’à laisser un vide Impossible à fixer. Vif-argent, impermanente, fluide et invisible, et pourtant si existante et agissante.
Nous avons le bonheur de savoir nous servir des mots comme autant d’exutoires pour évacuer le trop-plein de nos émotions exacerbées….. ce n’est pas le cas de tout le monde. Alors jouissons de ce bonheur en bons épicuriens, l’important est de s’exprimer, que le message passe ou non.
Un joli rêve me tient par la vague évasive du désir, celui d’approcher au plus près l’expression de l’indicible des ressentis, d’en observer les méandres, d’apprendre à manœuvrer ses cordes, pour composer une symphonie vivante du bonheur.
Est-il possible de réunir suffisamment de musiciens pour réussir un concert ?
Je ne saurais l’affirmer, mais en attendant, j’en retire du plaisir à essayer.
😀
essayer c’est déjà réussir un peu ! bonne soirée à toi
Si tu parles de ton blog, oh non, il n’est pas mort, t je viens très régulièrement lire ta plume riche et jubilatoire, même si je ne commente pas à chaque fois.
Bises et belle et douce année, chère Jo
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Oooohhhh, Celestine ! Ce que tu m’écris là, je t’en remercie au plus haut point. Sais-tu que ce que nous reconnaissons à autrui fait partie de soi ?
Tendresse et bonheur toute l’année, très chère plume généreuse, et bises chaleureuses.
❤ ❤ ❤