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Toute ressemblance avec un oiseau fréquentant l’agenda ironique ne serait que oiseuse spéculation.
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Le saviez-vous ?
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L’île Maurice détient la palme des ossements de l’oiseau rare disparu qu’est le raphus cucullatus, autrement connu sous le nom de dodo.
Cette palme vient d’un lieu mystérieux identifié comme la mare-aux-songes, tenez-vous bien, ce lieu prolifère d’ossements, et encore aujourd’hui, de nombreux chercheurs fouillent l’endroit jusqu’à l’acharnement absolu.
Considérée comme le charnier le plus désossé du monde, la mare n’a pas fini de dévoiler tout ses secrets.
Le dernier article paru sur le sujet vient d’être écrit par le dorénavant oisif mais célèbre PIN-Tade, Kalkal Aynoum de son prénom.
Il fait état d’une prolifération plus que suspecte d’os de grenouilles, de sauriens et de mi-gallinacées.
Intrigué par cette douteuse multiplication, Aymoun Kalkal Pin-Tade s’est mis en relation avec une confrère spécialiste de la multiplication des morcellements squelettiques en tout genre, l’immense Océane Degivifik, polonaise d’origine, auteur des « Morfondements de la haute équithité ». On se souviendra de la contestation massive qui fit fureur à l’époque, mais dont le mouvement finit par s’estomper dès lors même que fut reconnue l’époustouflante véracité de sa découverte, qui permis d’ouvrir tout un champ nouveau d’exploration en ce qui concerne la temporalité gauche des mammifères marins, particulièrement du dauphin hélicoïdal du Japon. Bref, là n’est pas notre propos.
Il est apparu, à la suite de leur réflexion commune, que ces restes étaient issus du restaurant qui jouxte le génome du troisième songe.
En longeant l’établissement, ils ont observé une intense activité mais absolument aucune trace permettant d’orienter la recherche sur l’origine des aliments transformés en cuisine.
Le plus stupéfiant de l’histoire fut lorsque le laboratoire remit son rapport à Aynoum.
Les ossements dataient tous de l’époque sumérienne, c’est-à-dire, de moins cinq mille trois cent trente ans en arrière.
Tenez-vous bien, l’entassement des os prit des proportions telles que la mare finit par se transformer en colline, puis en montagne. Sa hauteur à ce jour équivaut quasiment celle du toit du monde, l’Everest !
C’est Adam qui doit bien se tenir les côtes de rire, le bougre !
Vous me direz, 8850 mètres d’altitude, c’est un peu comme un troisième pôle, il en était donc poussé un quatrième.
Alors comment expliquer une poussée d’histoire aussi gigantesque sinon en mettant Dieu sur le coup.
Les articles sur le sujet succédèrent aux articles sur le dit même sujet, sans que d’explications rationnelles ne viennent éclairer la lanterne de la recherche, lorsque Kalkal Aynoum eut l’ingénieuse idée d’étudier la disposition de ces curieux ossements séculaires.
L’astucieux ajustement de ces restes gargantuesques se situaient dans la zone de hasard chaotique, celle où tout ordre se rétablit spontanément, faisant d’un ensemble hétéroclite une architecture harmonieuse et équilibrée.
Seulement voilà ! Haut lieu unique et isolé où gisent encore les dernières reliques de ce fameux dronte, celles-là même à l’origine de la recherche de Kalkal Aymoun, ne sont plus accessibles.
La seule solution qui pourrait venir à bout d’une telle épineuse situation serait d’aller creuser un tunnel sous la mare-aux-songes et de prendre le risque de l’effondrement du terrain avec écrasement des sous-sols, rendant tout accès aux vestiges impossible.
L’étayage adapté est à l’étude, et dans l’immédiat, les travaux tournent au ralenti en l’attente d’une solution, qui sait…
Jusqu’à la confrérie des chercheurs de mystères s’est prononcée en faveur, arguant du fait qu’il serait dommage de se priver de telles connaissances, tout ça à cause d’un foutu néo-ossuaire tumoral.
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tant pis pour le dodo à Maurice, moi je préfère le nicobar à Camail
http://www.oiseaux.net/oiseaux/nicobar.a.camail.html
Subversion subversive, votre honneur !
Une mare-à-thons camaïeu, encore, je comprendrais.
😉
Nan, j’déconne ! Il est carrément superbe, ce nicobar colombidé.
J’adore !
😀
Ex-traordinaire ton histoire ! Si tu n’avais pas mis le lien vers wikipedia et si j’avais décidé de faire ma feignante, ne pas vérifier, j’aurais pensé qu tu avais inventé cette histoire de toutes pièces !
Comme le nicobar colombidé, mot qui m’a fait rigoler et que j’ai cru sorti des triturations linguales de chachashire. 👅
Un peu comme jex, le tampon ! Qui part d’une réalité pour en arriver à une autre, en passant par des sommets ennossés, sur lesquels les sports d’os peuvent se greffer, comme le ski ossin, la luge reliquaire, la raquette sarcophagique.
Merci sissitronelle. ❤
Charmant le Nicobar ; mais c’n’est pas mon cousin, parce que moi, moi j’ai un billet entier rien que sur moi sur ‘l’Impermanence », et c’est pas un rêve !
🙂
Clairement c’est une réalité ! D’ailleurs, il fut un temps où un enquêteur du nom de Flanagan enquêtait sur toi jusqu’à l’entêtement, éditant de longs compte-rendus limpides, précis, étayés de preuves, faisant état de la recherche sans jamais réussir à attraper ne serait-ce qu’une seule patte de ta personne. Je me demande ce qu’il a foutu du dossier.
Classé sans suite, égaré, définitivement perdu pour la science détecticaptivante, le saura-t-on jamais ?
C’était du grand, de l’excellent polartistique.
Ce soir je me coucherai moins ignorant.
Oui, moi aussi, quand j’écris, j’en apprends toujours un peu !
Dans le cas précis, j’ignorais que les pôles au nez épataient autant !
ha ha ha, bougonne tu lis mon roman ? Il y a souvent des jeux de mots ! J’en mets plein aussi dans mes matins emplumés !
Meuh, nan !
S’il y a un lien pour y aller, tu peux le mettre en commentaire, j’irai faire un saut.
Merci d’avance.
Encore un volatile…….. chouette ! Heu je veux dire chic !
Coin coin, et merci.

Oh merci !