.
.
L’agenda ironique de juillet, c’est chez Floriane du blog PALIMPZESTE qui marie allègrement Estampe et poésie avec une rondelle de couleur. Elle nous propose ce mois-ci de faire revivre Sherlock Holmes en ne nous mettant, pourquoi pas, pas dans la tête d’une petite sirène, d’une Madame Bovary, d’un vin de Meursault, d’un fromage de Meursault, d’un château portant le même nom ou encore d’un personnage d’Albert Camus étranger à lui-même.
.
Elle propose d’épicer tout le bazar d’une opiacerie variée consistant à fumer les mots suivants dans le texte :
7 mots – ou leurs variantes – sont à introduire : phrénologie / porcelaine / chute / microscope / inondation / corde – and last, but not least – pangolin.
Bien entendu, nous sommes tous libres de choisir une forme.
Haïku, poème, prose, courts ou longs.
.
Le violon d’un fait divers extraordinaire m’a proposé ses quatre cordes.
J’ose espérer que mes canards de violoniste débutante ne vous feront pas grincer des oreilles et des dents.
C’est mon challenge du mois.
J’en ai l’archet qui se déhanche un peu et qui déboîte son écriture au son des fusées pyrotechniques grégoriennes. L’effet zeste s’acidule d’une loi rafraîchissante, celle d’une réforme du code du détectivat gouvernemental sous-couvert d’une coupe de ballon frais servi sur un plateau tout terrain.
Je vous laisse découvrir ce que la pipe stupéfiante de l’agenda de juillet 2018 a dicté à mes dix doigts.
14 juillet 00h00mn00s
.
C’est la centrale de mesure du temps qui lança l’alarme la première, tous les calendriers avaient basculé brutalement du 14 juillet au 25 décembre. La nouvelle date figurait déjà sur tous les journaux, le réseau informatique, les horloges solaires, les montres de plongée sous-marines, les autres ainsi que les agendas et calendriers postaux du monde entier dans le monde.
.
Cette fois-ci s’en était trop ! Le monde dans le monde entier s’était élevé contre presque six mois de décalage, toute la presse était en effervescence, on entendait les rotors des hélicoptères gronder au dessus des toits de Paris, des autres grandes villes sans doute aussi, le petit bout de la lorgnette étant Paris dans l’histoire ci-citée, je ne citerai qu’elle. Le Vatican avait dépêché Monseigneur l’évêque Antoine de Bouchitey afin de confronter les archives romanes calendaires et l’actualité.
.
Monseigneur A. de B. descendit de la longue limousine blanche dix huit roues devant les caméras rassemblées à l’occasion de son arrivée. Une petite femme brune d’environ 45 ans lui tendit un micro tout en le suivant de très près, elle portait un épais chandail à col roulé malgré la chaleur caniculaire :
– Monseigneur, qu’adviendra-t-il du monde si les grandes fêtes de l’année se déplacent comme celle-ci ?
L’évêque resserra son écharpe et toussota légèrement.
– Nous allons ouvrir une enquête, et les meilleurs détectives vont être invités à travailler sur l’énigme. Pour l’instant, aucune hypothèse ne dépassera le cadre de la recherche, nous en faisons le serment. La psychose populaire est déjà bien avancée, nous n’allons pas en rajouter une tartine. Si vous le permettez, j’aimerais avancer et rejoindre l’Elysée où le gouvernement m’attend.
On a du taf, vous comprenez ?
– Par quelles questions le gouvernement compte-t-il commencer les recherches ?
– Ce sera ma dernière réponse. Nous commencerons probablement par la question de l’habillement ! Allons-nous l’adapter à la saison ou aux températures ? Puis celui de la durée des vacances scolaires. S’agira-t-il de les réduire de neuf à deux semaines ? Nous allons aussi faire appel aux différents services de la météo. Il leur est peut-être possible de réajuster les températures en fonction des dates, nous n’avons qui sait peut-être pas encore exploré toutes les dimensions. Nous venons de passer du 14 juillet à 00h00mn00s au 25 décembre même heure dans tous les endroits du fuseau horaire mondial, il y a vraiment de quoi frissonner. Si vous voyez d’autres solutions, écrivez à Cruci-fiction.com, qui collecte toutes les hypothèses et idées d’adaptation.
.
Les grandes grilles du palais se refermèrent sur lui et les journalistes s’empressèrent de se disperser pour rejoindre les presses où seraient imprimés tout à l’heure les journaux de ce soir.
.
Monseigneur A. de B. fut accueilli par l’assemblée des ministres dont l’air sinistre soufflait une atmosphère glaciale. Le président, absent pour cause d’absentéisme les rejoindrait plus tard. Un sapin décoré de guirlandes clignotantes et multicolores siégeait au centre de l’immense table. Les treize desserts se gelaient les coupes garnies sur le même plateau de la même immense table. Une hotte en osier remplie de pommes de pin était posée sur le fauteuil du chef d’état.
.
La ministre de la météo vint à sa rencontre. Devant le regard étonné de l’archevêque elle montra du doigt la hotte tout en lui expliquant que les pommes de pin sont porteuses des éléments de reproduction que sont les pignons, et que la hotte est placée sur le siège présidentiel pour qu’en son absence, les éléments constitutifs du gouvernement n’oublient pas de reproduire les rouages de la pensée dentée de l’oligarque.
– Pourquoi ne pas l’avoir recouvert de la pèlerine rouge ?
– Il est trop jeune. Sa barbe n’est pas encore blanche.
Le ministre des feux d’artifice s’interposa.
– Il n’y a pas un instant à perdre ! Qu’est-ce que je fais, moi, avec tous ces spectacles en rade ?
– Vous avez prévu la bouffe ? j’ai la dalle. Demanda A. de B.
La ministre de l’à-propos s’interposa.
– C’est la rade de Brest ?
– C’est la rade la Pâquerette !
Les ministres pouffèrent de rire.
– Mais qu’y sont bêtes !
– Avec ce temps, je me disais que nous devrions lancer la mode des maillots de bain en laine. Ça marie élégamment le temps caniculaire à celui plus floconneux d’un Noël aux tisons.
– Je lancerais bien la mode du maillot de bain en porcelaine, lança d’un ton badin le ministre du plongeon au plongeoir.
La ministre des accidents domestiques le fusilla du regard.
– Et puis quoi encore ! Vous voulez nous les casser menu menu ou quoi ?
– Pfff ! J’déconne madame brûlure du premier degré, la chute risquerait d’en faire une mosaïque, on pourrait en faire une science, un peu comme la phrénologie avec la forme du crâne, pour lire l’avenir dans les tesselles des maillots…
– Franchement, mon cher, franchement !
– Ça vous la coupe, hein ! Rajouta-t-il grassement d’un ton goguenard.
– La chique ? C’est d’un chic ! Soyez donc rassuré car pour la brûlure, je préconise au vingt cinquième degré la pommade radicale, celle qui s’enduit par induction et apaise définitivement l’idée même de brûlure à tous les étages du degré. Soyons fous.
– Ça, pour l’être, hum, je ne comprends rien à ce que vous me dites…
– Et vlan, pour une brûlure au premier degré, une couche épaisse de sécurité ! Je n’ai pas eu mon diplôme de ministre dans une pochette de paic surprise pour rien, non mais !
– Et pour revenir au menu, y-a-t-il un ministre de la composition du repas dans l’assemblée ?
– Y’a des pignons mais y faut les éplucher !
– Ne va donc pas manger le pain pignon du président, toi… Il va pas aimer, mais alors, pas du tout ! C’est pas Jésus le gugusse.
– Tsss, tssst, vous pourriez respecter un peu le clergé les gars !
– Ça va, j’ai les archives, et je sais lire ! Mais j’ai faim, et quand j’ai faim, je ne sais plus réfléchir correctement. On s’y mets ?
– Vous préférez quoi, une croustade de pain béni ou un gigot d’agneau lié à la sauce saigneur ?
– Une madeleine farcie aux pruneaux suffira, merci !
Là-dessus, le pangolin de la porte d’entrée se mit à tinter.
– Ah ! Ce n’est pas trop tôt ! Voici notre détective et son co-accolyte !
Le ministre de la croustade se coiffa d’une belle miche tout en se dirigeant vers la porte. Le microscope suspendu au coin de l’angle mort pointait vers lui son œil de verre tout en le suivant de son regard catadioptrique.
Watson et Holmes entrèrent, saluèrent d’un mouvement d’optique à l’emporte-louche l’assemblée du gouvernement puis vinrent s’asseoir à côté de Monseigneur l’Arche sur invitation de ce dernier.
Une jeune secrétaire déposa devant eux un épais dossier.
– C’est la première fois que vous nous faites l’honneur de vous intéresser à une affaire d’état, et nous vous en remercions. Le président me charge de vous transmettre toute notre gratitude. Sur ces mots, elle leur tendit un plateau aqueux où gisait une forme lumineuse.
– Sherlock, que diriez-vous de ce présent ? L’interpella d’un ton sec le docteur Watson.
– John, il demande ingénue flexion. Monseigneur, permettez que je le détaille à la loupe.
– Je vous en prie, réfléchissez. Je vous prête mon intention monoculaire intérieure si vous en avez besoin. Elle est dotée de lentilles coniques, dix fois plus puissantes que votre machin, là. Répondit l’Arche A de B, la vèque en Berne.
– Merci Monseigneur, mais la loupe, mais la loupe, la loupe
– Attendez, s’exclama la ministre du souvenir associé librement, ça me rappelle quelque chose, écoutez !
– Vous avez eu une inondation de lune, ma petite dame !
Le ministre de la sauce piquante lui tendit une corde.
– Attrapez-la et ne coulez plus !
– J’ai demandé à la sauce piquante si elle pouvait arrondir les angles, glissa affectueusement le ministre de la douceur à la ministre du souvenir associé librement.
Pendant ce temps, Sherlock, qui observait la gratitude d’un air Sherlocké, au bout d’un moment releva la loupe et s’adressa à Watson.
– Watson ?
– Oui Holmes !
– Vous ne voyez rien de bizarre ?
– Je ne vois rien qui ne le soit pas Sherlock !
– Très bien, alors comment allons nous procéder cette fois ?
– Je ne sais pas.
– Cherchez le détail cohérent et remontez son fil. La dernière fois que nous étions en été date de quand ?
– Hier, 23h59mn59s peu de temps avant aujourd’hui 00h00mn01s !
– Pensez-vous qu’il y ait une transition entre hier et aujourd’hui ?
– Sommes toutes, nous pouvons supposer que le zéro absolu en est une.
– Un zéro absolu qui n’est pas une somme, mais bien un infini, n’est-ce pas ?
– En effet ! C’est à en devenir fou…
– Vous comprenez mieux ce qui s’est passé, ou bien je vous redémontre le raisonnement ?
– Nous avons eu une chance formidable !
– Nous aurions pu ne jamais rattraper ne serait-ce qu’une parcelle du temps d’aujourd’hui. Alors un 25 décembre ou un 14 juillet, au regard de l’éternité, nous l’avons échappé belle.
.
Personne ne vit l’ombre du ministre du théorème binomial anonyme se glisser vers la sortie. Il avait le rictus de celui qui vient de rater son coup.
Holmes soudain leva le nez en l’air et pensa très fort à son pire ennemi, le professeur Moriarty.
– Au fait, on est quel jour aujourd’hui ?
– Nous sommes le jour du théorème binomial anonyme, répondit d’une voix glapissante l’horloge murale en se tordant une corde vocale.
Watson suivit le regard d’Holmes et fut témoin de la chute de voix répercutée au plafond. Le temps allait changer de tonalité, une entorse de la vocalise, encore un coup fumeux du professeur Moriarty, pensa-t-il.
.
L’affaire du déplacement fit grand bruit dans la population ainsi que dans le milieu des chercheurs. La ministre de la sécurité convoqua tous les physiciens pour l’invention et la mise en place des dispositifs de conduction journalière qui permirent de sécuriser le passage d’un jour à un autre sans échappement de quelque nature que ce soit.
.
Le théorème de Moriarty reste à prouver.
.
Une somme allant de zéro à son jumeau désastral fût déposée au greffe des tribunes de la finale gouvernementale afin de garantir l’emploi de la légalité de toutes les fêtes nationales.
.
– Watson ?
– Oui Holmes ?
– Vous ne l’avez pas un peu trop dosée cette pipe d’opiacés ?
– J’allais vous poser la même question mon cher.
.
.
– ça me rappelle quelque chose…
– Ah, ces ministres sinistres !!!
.
.
.
.
J’ai adoré ce farfelu débridé ! Mais cruci-fiction. com ne répond pas, il doit y avoir quelque chose de détraqué dans les réseaux sidérants.😂
Merci André d’avoir signalé le détraquage, car cela m’a permis de faire une recherche en bitransversalité et de trouver le témoignage crucifictionnel historique relatif au déboussolage.
https://blogs.mediapart.fr/jmplouchard/blog/010413/du-lard-dinventer-ou-de-la-crucifiction-lhistoire-encore-et-encore
Le débridé est aussi farfelu qu’une planche de surf qui prendrait l’eau en pull sous-marine.
😉
Et moi qui pensais que Mediapart était un media sérieux !
Ah ! Mince ! Je ne voulais pas vous faire perdre vos illusions, j’en suis désolée, et vous présente toute ma farfelucherie distinguée… 🙂
Wow ! Applaudissements 👏 ! Mais où vas tu chercher tout cela ?
Je suis toute chamboulée, les applaudissements me font gonfler l’espace vide du cerveau où il souffle un vent de fantasmagorie qui me laisse toute chose.
Merci Frog, ton merveilleux commentaire va alimenter sa force.
Tout vient du vent, j’en mets ma main à s’envoler.
Ton imagination et ton talent me transportent !
Bravo pour ce morceau de bravoure uchronique.
¸¸.•*¨*• 🦋
J’espère que le transport est confortable et que les destinations sont respectées. L’entreprise Watson and co-pilotages garantit les rapatriements vers tous les points de départ dans les cas contraires.
🙂
Bises et merci, fée Célestine
14 juillet 2018 : je valide et donne un zéro absolue au dessus de tout pour ce vent chaud de mots peu frileux en laine faite main, 100 % pangolin. 😉
16 juillet 2018 : Ouf ! Je suis en mesure de venir te répondre après le passage au zéro pendulaire ! J’ai du m’accrocher à la corde vocale clepsydrale pour ne pas être emportée, heureusement qu’elle était solidement fixée à la voie de l’instant présent !
L’haleine du Pangolin me tient chaud car il souffle du fourmillement étincelant d’absolu et son petit cheveux sur la langue lui donne un ton zézayant bien seyant..
Merci Floriane d’avoir assuré l’enquête de ta présence temporelle.
L’aventure avait de quoi procurer quelques frayeurs, mais ton zeste a suffit à faire réapparaître l’originale.
Ces quelques nouvelles me rassurent… Pourtant de quoi le pangolin vous parle t’il en zozotant ? Ze me le demande.
Il me parle du Zéro Zézayant zà Zanzibar dont la zibeline zébrée avait été offerte par Zorro, ce qui créa une zizanie de première suivie de deux zéros chez les zoulous qui zozotèrent que Zola n’était pas un zouave et n’avait jamais zécrit ni d’histoire zigzagante comme le prétendait Zorro, ni n’avait zigouillé personne, pas même un zébu. Le zèle finit par l’envoyer au zénith.
Comme Frog, tout au long de ma lecture, je me suis demandée où tu allais chercher toutes tes idées ! ça fourmille de détails, de grand n’importe quoi qui s’ajuste avec finesse à la loufoquerie d’une intrigue bien menée ! 🙂
Je valide le retour de Sherlock sous ta plume !
Merci Laurence. Frog et toi venez interroger un phénomène assez peu connu finalement, celui de l’ajustement de la création au langage en passant par la métaphore, et j’ignore la précision de ses rouages. Il me semble que tant de facteurs sont en jeu que ce type de posture ne saurait être ni reproductible ni transmissible. Il me semble aussi que son mystère a nécessairement besoin d’exister pour que ce phénomène existe. J’ai envie de le considérer comme un présent textuel. Un cadeau venu d’on ne sais où, qui a une fonction d’on ne sait quelle nature, et qui donnera peut-être envie à d’autres « dadaïstes » de promouvoir ce mouvement.
Contente que le retour de Sherlock soit validé !
😉
Bon jour,
Je salue « d’un mouvement d’optique à l’emporte-louche » l’effet non d’optique de ce texte qui me rappelle par certains endroits « Voyage inter-sidérant ». En fait, et je l’avoue devant l’assistance toute présente, je suis passé à côté,voire à la marge de la lisière de cette œuvre dont la symphonie porte les gènes d’un Pierre Dac (anniversaire de naissance le 15 août, tout un programme) comme à l’exemple du fameux « Du côté d’ailleurs » …
Bref, j’ai lu tout « lié à la sauce saigneur »les yeux fruités aux « treize desserts », à la cène qui ne manque de piquants entre « maillots de bain en laine »; « madame brûlure »; « le pain pignon du président » …Et pour une deuxième fois j’avoue que « mon intention monoculaire intérieure » a été mise à cette rude et salutaire épreuve comme le sportif de haut niveau que je ne suis pas à slalomer d’une belle manière tout ébloui par les faisceaux de la langue écrite si bien … dite à haute voix avec toutes les couleurs entre brèves et longues que j’eu (jus ? jusse ? j’eusse ?) cru être soudainement et irrépréhensiblement possédé par « une inondation de lune » … c’est tout dire …
Re bref, tout ça pour dire que je suis ressorti « d’un air Sherlocké » mais cinq fois cents degrés en dessous de l’illustre Holmes mais Ô combien, je fusse (fût ?) à me rappeler cette fameuse date du 15 octobre 1582 qui perdit, en amont 11 jours d’un seul tenant …
Et puis à la mûre (j’aime le genre fruit) réflexion, je me suis mis à penser horizontalement sur le fuseau honoraire en disant à moi-même avec ce regard intérieur : si les protagoniste avaient disparu, là corps et bien sur une parallèle (sans la barre) impossible à déterminer dans l’espace géométrie analytique restreinte à l’expression non élucidée mais bien présente par effet de souffle mathématiques ? … J’en suis resté suspendu entre l’orteil droit et la main levée par un index interrogateur. D’ailleurs n’est-il pas dit « Nous aurions pu ne jamais rattraper ne serait-ce qu’une parcelle du temps d’aujourd’hui » … En fait, on sait tous que l’anguille sous roche vient du « ministre du théorème binomial anonyme » postulant sur le phénomène posé d’une possible volatilisation …
Quoi qu’il en soit, c’est un Holmes certifié qui m’a fait réfléchir sur la teneur des saisons … 🙂
Note : je ne connais pas cette expression : « la vèque en Berne ». Est-ce le genre Arche Vêque de Berne qui était autrefois la brebis galeuse des alpages du Valais ?
C’est cette année là que l’os à moelle de Grégoire perdit son latin orthodoxe, et ce, malgré les protestations toutes schmilblickiennes de Julien, qui à la suite d’une perte de temps temporaire signa furax son premier calembour décoiffant en duo avec Françis Blanche si mes souvenirs sont bons. Leur duo réécrivit l’histoire avec la plus grande précision et valida la validité permanente des récits trisextiles sélectifs. Quant à la quadrature de la certification géométrique de votre orteil droit, s’il évolue encore sur la poutre oculaire du cheval d’arçon de votre belle répartie avec ce bel équilibre, je tiens, en poirier artistique sur la barre fixe de la réflexion, à vous en remercier personnellement Max-Louis.
L’Avec en Berne est l’expression qui vient parfaire le sans sous-mi de la note finale, qui sera celle de la gale-astra tarsienne sous roche de l’os à moelle de Grégoire qui bouclera au fer à friser ce commentaire grâce au phénomène de siphon. Ainsi le lait de brebis pourra continuer de couler sous les arches véchés (ou pas) encore longtemps.
Les quatre saisons tiennent-elles encore toutes la place du calendrier ?
😉
Avec mes plus rondes excuses Max-Louis si ce commentaire est trop sérieux, c’est que je suis précise, voyez-vous, précise comme un talus compensé.
C’est pour ça, pour ne pas trop délirer avec les opiacés, toujours les prendre avec un nuage de coke
Super conseil chachashire, j’ai dépiacé mon « débouquiner » et le nuage s’est extasié sur la réalité. Grand merci à toi.
😀
Quelle imagination !
Pas comme les yeux bridés !
Merci pour l’ombre sous ta tonnelle, elle est bienvenue en ce moment.