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Episode 1 ici
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Episode 2 ici
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Episode 3 ici
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Episode 4 ici
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(La machine à penser, s’exprimant à voix haute, s’adressant à l’assemblée de ses idées)
– L’organe de la conscience.
– Il mérite qu’on s’y arrête un petit peu, non ?
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(Hypothèse d’élucubration interne de la machine à penser, marmonnant inaudiblement)
Alors, il est né quand, celui-là ?
Si ce n’est pas une question, ça ?
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(Elucubration interne de la machine à penser, échappement s’adressant tout haut à son for intérieur)
Jung, que je vais retransmettre « en direct » ici même nous en dit quelque chose. Et croyez-moi, ils ne sont pas si nombreux que ça à s’y être penché aussi objectivement.
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(Elucubration interne de la machine à penser, en son for intérieur et en silence, cette fois)
Enfin, ça n’engage que moi d’affirmer un truc pareil, et puis c’est un tout petit rien prétentieux d’en parler en ces termes. Mais après tout, je ne vois pas pour quelle raison objective je m’empêcherais d’avoir ce type de pensée, ni même pour quelle raison objective je m’empêcherais d’être prétentieuse après tout !
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(Elucubration interne se décalant)
Il vaudrait mieux que je demande à la Jobougon de censurer ce passage…
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(Reprenant tout bas)
Et puis, rien ne s’opposera à moi lorsque j’aurai envie de changer ma pensée, pour peu que ma conscience me propose une façon d’être plus ajustée à une nouvelle forme de pensée.
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Par exemple, la pensée cubique si elle le veut vraiment peut prétendre et devenir cruciforme, ou rocambolesque, ou encore à l’ouestisée.
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Ah ah ! Alors la prétention ? Vous voulez rire. Non mais !
Sur une échelle allant de zéro à dix je m’aime à combien ?
Si la mesure de l’amour est d’aimer sans mesure virgule
Et si l’amour rend aveugle, alors je m’aime, c’est sûr.
Preuve en est c’est que je ne me vois pas.
Enfin, objectivement, quoi !
J’ai bien une vague idée parmi toutes, sur certains points.
Je dirais même mieux, une idée tout court.
Mais autant dire que cette idée de mesure m’indiffère au plus haut point. C’est court, une idée tout court. Ça fait tout courir partout.
Ce qui ne m’indiffère pas, par contre, c’est de réussir à appuyer mon moteur sur, et là, je reviens aux moutons de la conscience, la conscience.
Peut-on considérer que ma sensibilité à ce propos est issue d’une croyance ou bien suis-je entièrement responsable de mon choix ?
Et qu’est-ce qui ferait la différence, si ce n’est la conscience des raisons pour laquelle ma détermination un jour s’est ralliée à moi.
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(La machine à penser, qui reprend à voix haute)
Bon ! Assez élucubré ! Allons voir ce que dis C.G. Jung sur la conscience d’elle-même et sur sa naissance ?
https://www.cgjung.net/oeuvre/textes/conscience/index.htm
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Éclosion de la conscience
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« La découverte de l’écriture est pour moi le critère qui permet de dater l’éclosion d’une conscience responsable. Cette découverte représente un pas décisif dans l’évolution de la conscience humaine. Elle indique la naissance d’une conscience réflexive, et non simplement de la conscience.
Il nous faut renoncer à connaître les circonstances de cette découverte. Elle relève de la volonté divine. Mais ce que nous pouvons dire, c’est que la naissance de l’écriture marque aussi la naissance d’une conscience réflexive. Et nulle autre forme de conscience ne peut être qualifiée d’humaine. »
« Les monuments les plus anciens à porter des inscriptions datent de 4200-4100 avant J.-C. Les premiers textes en écriture cunéiforme et les hiéroglyphes remontent à peu près à la même époque. Nous pouvons donc parler d’une conscience humaine à partir de cette époque, c’est à dire il y a environ six mille ans. Ce n’est pas si énorme.
Au regard de l’histoire de l’humanité, il s’agit d’une période relativement brève. Nous pouvons dire que nous avons parcouru un chemin considérable. Mais, eu égard à toutes les possibilités qui s’offrent encore à nous, ou à l’immense étendue de l’inconscient, c’est peut-être encore bien peu. Et ceux qui affirment que la conscience véritable n’a peut-être pas encore vu le jour ont peut-être raison.
Je pense en effet qu’il y a encore des possibilités infinies pour la conscience humaine. Nous pensons généralement avoir atteint le sommet de nos difficultés, mais en fait nous en sommes très loin. Je croirais plutôt, pour ma part, que l’inconscient représente encore la plus grande part de notre psyché. »
C.G. Jung » Sur l’Interprétation des rêves « , Albin Michel, 1998 p 205/ 206.
LA CONSCIENCE EN PHILOSOPHIE
https://la-philosophie.com/la-conscience-philosophie
Dont je ne citerai que la conclusion :
La conscience se définit, certes, par son activité quant à la connaissance, mais aussi par ses lacunes, ses errances, son opacité. En approchant l’homme relativement à cette opacité de la conscience, force est de constater que celle-ci n’est pas transparente à elle-même. Il y a en elle des choses qui lui échappent et qui signalent que par-delà ce que la conscience affirme d’autres choses se disent. Penser la conscience signifie donc aussi penser ce qu’elle ne maîtrise pas au sein du psychisme et qui peut la remettre en question quant à son autorité. Cette remise en question passera par Nietzsche par la volonté de puissance, par Marx dans le domaine social pour aboutir au thème de l’inconscient chez Freud, inconscient qui induira ce constat fatal :
« Le Moi n’est pas maître en sa propre maison »
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« Mais les mois, l’émoi, et moi, nous avons l’alphabet !
D’où le constat défatalisant suivant pour le plus grand soulagement de tous, sauf de la ménagère : Le bœuf est maître dans la maison ! »
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« L’idée d’émancipation se demandait s’il ne fallait pas rajouter une défatalité de plus ».
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Quoiqu’il en soit, notre voyage inter-sidérant s’était fait happer par tout un tas de réflexions issues directement de son cheminement.
L’invention de la sidération consécutive à la prise de conscience d’une rencontre entre le monde des idées et celui d’une géante rouge qui s’avérera plus tard être le monde des affects, pathos chez les grecs, avait paralysé l’histoire.
Forts de cette expérience imaginaire, nous allions pouvoir reprendre l’exploration réelle de notre premier cheminement d’idée pour lequel Wernicke avait cru bon de faire appel à l’imagination du Gyrus Temporal Supérieur, pensant sans doute que le supérieur aurait suffisamment de prétentions pour en arriver à élaborer une rencontre intemporalement optimale.
Le Gyrus Temporal Supérieur transmit sans tarder sa version de l’imaginaire histoire des idées accostant une géante rouge occupant tout le ciel et s’endormit profondément durant les jours à suivre*.
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En cas d’urgence, vous pouvez contacter l’idée de garde.
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La suite dans deux semaines, défalquées du nombre de jours passés depuis le début de l’apparition de la Géante Rouge dans cet espace et la parution de cette histoire, ce qui emmènera le temps d’aujourd’hui au mercredi 6 juin tout au plus.
Majorée d’une surcote aléatoire d’idées farfelues pouvant aller jusqu’à deux semaines de plus ou de moins, selon le sens de l’orientation du fil conducteur du temps.
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D’ici là, d’autres histoires seront peut-être éditées, aussi je me réserve une page blanche intercalée jusqu’à complète écriture ici-là :
Faussant ainsi le temps de la datation des articles sur WP.
Jobougon, qui s’offre la prétention de réduire le temps de dix jours en ce lieu.
Excellente fin de dizaine à tous.
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* Jusqu’au réveil de l’idée d’émergence.
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Suite et dernier épisode ici :
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[…] Voyage inter-sidérant (Episode 3) Voyage inter-sidérant (Episode 5) […]
L’idée d’un repos de l’esprit n’est pas pour déplaire à Jo qui fume des oreilles. Entre Marx, Jung, Freud et le bœuf, il n’y a qu’un pas que nous aurons franchi à la vitesse de la lumière. Alors avant le pot au feu standard, songeons à la potée et courons ventre à terre vers l’idée lumineuse. Que la Force soit avec toi, chère Jo. Obi W’Anne.
C’est-à-dire que toutes ces idées qui occupent la bécane ont le fâcheux effet de mettre en surchauffe le liquide de refroidissement. Heureusement, une alternance de climat chaud et froid permet une bonne régulation de la température de cuisson du repas de ce soir, mijoté aux feux de l’amour de la bonne bouffe, dans un chaudron en fonte du creuset porté par Octave Aubecq au rouge.
En te remerciant du fond de la force reçue, très chère Obi W’Anne, et pour avoir envoyé la lumière avec.
L’esprit de Jo, qui te sais gré de prendre soin de son repos.
Bon jour,
Est-ce que la Géante Rouge est un faire-valoir ? On pourrait le supposer.
La conscience se recherche constamment. La conscience se pose en point d’interrogation … d’elle-même. Elle est, part ailleurs, la matrice des idées et prend ainsi sa propre valeur d’existence. Car une conscience sans idée est une conscience qui s’auto-mutile.
Conscience et inconscience rivalise comme matière et anti-matière. Toutes deux funambules sur la réalité de l’environnement intra et extra au passage de leur propre miroir aux multiplies reflets.
Seule l’Idée est le fil qui tisse toutes les actions imprévues ou automatiques du dehors ou du dedans avec des entrecroisements constants, analyses et retours d’expériences …
Mais cette conscience est influençable comme une atmosphère terrestre car manipulée par les différents intervenants … de fait cette conscience est dans un mouvement de perméabilité et imperméabilité.
Et toute idée n’a pas idée de sa propre existence de son jeu sur la conscience qui se joue dans un complexe d’enjeux de stabilité (dans … l’idéal).
Je reviendrai un peu plus tard sans doute …
Max-Louis
Il me semble en effet que l’éclairage de la singularité de chacun des protagonistes vient mettre une distinction honorifique à chacun d’entre eux.
Car si un tissage d’émanations ombilicales permet de penser que la porosité des échappements et admissions vient renforcer la stabilité de l’édifice, rien ne dit rien du désordre naturel qui vient bousculer régulièrement les points de vue.
Il existe néanmoins une substance fondamentale sans laquelle le tiercé gagnant ne pourrait remporter le prix inter-aller-simple du billet de l’espace avenir.
Le miroir des eaux primordiales de la rivière qui sépare les territoires reflète très bien l’onde réceptive tout en absorbant les nutriments nécessaires à son métabolisme.
La nature est bien faite, et la poursuite d’une idée idéale peut mouvoir, émouvoir et promouvoir l’esprit au delà du possible et de l’entendement.
Ovide appelle ce processus là les métamorphoses.
Fascinant voyage intra et extra-limbique à destination immobile qui songe au cœur d’une nuit d’été.
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