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Changer le monde
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Il y a un petit jeu chez La Licorne qui consiste à changer le monde par transmutation.
Je me suis embarquée à dos de ce phénomène et voilà où j’ai Galatéri.
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http://filigrane1234.blogspot.fr/2018/05/jeu-36-changer-le-monde.html
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Monde – fonde – fonce – ponce – pince – pinte – tinte – tente – teste – peste – piste – pisse – passe – masse – messe – fesse – cesse – casse – caste – casée – rasée – rusée – musée – fusée – fumée – futée – butée – saut de puce – basée – basse – lasse – lisse – hisse – saut de géant – monde pluriel.
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En parcourant le monde,
il se peut que ton temps fonde
comme neige au soleil pour peu que sa machine fonce
droit dans le mur. Si le mur est en pierre ponce,
il adoucira les mœurs. Tu en serreras la pince
à l’architecte et boiras une pinte
à sa santé. Mais si l’horloge tinte
à ce moment là, ne tente
pas de forcer le passage. L’âme se teste
du bout des maux par voie de l’indicible, ne peste
pas contre elle car il suffit de la suivre comme une piste
où même la pluie pisse
et passe
telle la masse
informe que tu étais avant de t’y frotter. Ecoute le vent faire sa messe
haute, au-dessus de la montagne posée sur une fesse
et pourtant sans cesse en entrain d’avancer. Dans cette direction pas de casse,
et encore moins de caste.
L’idée de sa direction est casée
entre ce qui n’est plus et ce qui n’est pas encore. L’heure rasée
par la montre rusée
n’ira pas s’exposer au musée
du temps passé. Si tu fais preuve d’endurance dans tes projets et de détermination dans tes choix, tu finiras par embarquer sur la fusée
de réalisation de ta légende personnelle. C’est un monde qui ne partira pas en fumée.
Il est écrit sur la ligne de cette embarcation futée
que le point qui relie à la butée,
est celui où l’ancre est basée,
à marée basse,
quand de guerre lasse
sur une eau lisse,
le cœur se hisse
Dans d’autres mondes.
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En voici un par exemple qu’un voyageur nous conta un soir au coin du feu durant une longue soirée d’hiver. Il avait fait le tour du monde, écoutez ce qu’il en raconte :
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L’histoire du monde
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Voici l’histoire du monde.
Où il suffit qu’un oiseau ponde,
Pour que ses œufs dessinent une ronde,
Autour du jour et de la nuit.
Il a suffit qu’un oiseau ponde,
Des œufs brillants et lumineux,
Pour que la voûte en voie lactée,
Traverse le ciel illustré,
Des transports de l’humanité.
Un jour vient la curiosité,
Des grands espaces à explorer.
Une grande ourse qui joue de la lyre,
Dans la constellation du chien,
Vit passer une grande fusée,
En direction de Cassiopée.
Un dragon monté sur une flèche,
Suivait un phénix de très près.
Un poisson filait une boussole,
Et le cocher sur la licorne,
Tentait d’imiter une colombe,
Posée sur le nez d’une girafe.
Persée passa près du panier,
Et ramassa tout l’illustré,
Pour faire l’omelette du déjeuner.
Il a suffit qu’une voie lactée,
Dans la grande nuit fasse rêver,
Pour que l’oiseau vint à chanter,
Au cœur de notre humanité.
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Bon jour,
D’un monde à un autre, je retiens : « Si tu fais preuve d’endurance dans tes projets et de détermination dans tes choix, tu finiras par embarquer sur la fusée de réalisation de ta légende personnelle… »
Et de l’autre monde : l’univers des constellations se dessinent aux mots d’un voyageur universel au chant d’un oiseau créateur du Grand Tout 🙂
Max-Louis
Et le chant vibre encore au confins de l’univers dans les sédiments sonores du temps. Il existe parait-il une sonothèque constituée des différentes et multiples notes retrouvées dans le mur du son, celui qui stocke tout en mémoire, et qui bien entendu, recèle une somme infinie de sons de tous âges.
Les chercheurs en sont à l’époque post-entropie immédiate naturelle de la naissance de l’univers mais le son pré-entropie étant encore à l’état sauvage, ils se planquent tout près pour ne pas l’effrayer et pouvoir enfin l’observer de près. 🙂
Merci Max-Louis
C’est comme ça que je suis tombée dedans ! Je messeplique. C’est comme ça, en découvrant ces élucubrations-là que j’ai percuté avec cette prose/poésie d’un esprit déjanté et complètement azimuté. De la grande Jo dite la Bougon !
Moi, ça m’enchante, ça m’emporte, ça m’entraine et ça m’enthousiasme, na !
D’ailleurs je dois dire que c’est fait pour ça. Enchanter et réenchanter le monde afin qu’il reprenne des couleurs chaudes et vivantes, dussent-elles en passer par le froid glacial du vide sidéral pour rejoindre l’âtre de la grande flamme de vie.
C’est décidé, j’embraserai le monde de déjanteries loufoques et azimutées du moment que d’autres que moi en voient lesseplication claire et rayonnante.
Je savais bien pourquoi je fan des tiennes, à ne pas confondre avec fan de saint-Etienne. Le ballon est rond comme une étoile mais la comparaison s’arrête où la lumière fut.
Merci Anne, ne dé-tombe pas c’est là ma plus grande joie. 🙂
Superbe !
Merci Estelle. Le monde me transmet toute sa gratitude à ton égard.
🙂