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Le cyclopède
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Valentyne nous propose d’écrire un hommage à Pierre Desproges.
Ici
Et là
Après avoir tourné l’idée plaisante dans tous les sens, je me suis dit que partir d’une expression française pourrait faire venir l’inspiration.
Alors je me suis amusée.
J’ai commencé en ajustant à la suite les unes des autres les expressions trouvées sur cette liste :
http://www.expressio.fr/toutes_les_expressions.php
Ensuite j’ai bricolé l’une d’entre elles pour monter une histoire en bec d’épingle à la Desproges.
Mais « ça », se sera pour l’article suivant « suivez le fil ».
Citations de Pierre Desproges:
« Est-il Dieu possible, en pleine mouvance des droits de la femme, que des bougresses se plient encore aux ordres fascisants d’une espèce de Ubu prostatique de la mode, qui au lieu de crever de honte dans son anachronisme, continue de leur imposer le carcan chiffonneux de ses fantasmes étriqués, et cela, jusqu’au fin fond populaire de nos plus mornes Prisunic ?
Je t’en prie, ma femme, ma sœur, mon amour, mets ton jean, ou reste nue, mais ne marche pas dans la mode, ça porte malheur. »
« Moi, j’ai pas de cancer, j’en aurai jamais je suis contre. »
« La seule certitude que j’ai, c’est d’être dans le doute… »
http://orel-mirabel.over-blog.com/article-24886821.html
Et pour reprendre sur les notes de l’ïle aux enfants :
Voici venu le temps de Pierre Cyclopède,
Dans cette minute où Desproges est dans l’air,
C’est un instant joyeux même quand c’est sérieux,
Pourquoi être cons quand on peut être bons.
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La bigresse !
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C’est à tirer le diable par la queue les doigts dans le nez qu’elle prend son pied en tout bien tout honneur, cette cucul la praline qui tombe des nues au diable Vauvert par un froid de canard à pisser dans un violon.
Un de ces quatre, elle ira toucher du bois à vau-l’eau en baillant aux corneilles par monts et par vaux, telle une cour des miracles qui poserait un lapin à la mords-moi le nœud et tomberait dans les pommes du bon entendeur salut, peigneur de girafe au taquet, fleur bleue au cœur d’artichaut, dont la tête de linotte soupe-au-lait voit midi à sa porte.
Allez sucrer les fraises à vos souhaits, ou tremper votre biscuit dans la bave du crapaud qui n’atteint pas la blanche colombe, l’habit ne fait pas le moine et la grenouille de bénitier veut le beurre et l’argent du beurre. Bon vent pour celui qui prendrait ses vessies pour des lanternes. Ce n’est pas être sorti de l’auberge comme de la cuisse de Jupiter que d’avoir le cul bordé de nouilles, ni être le dindon de la farce d’un enfer pavé de bonnes intentions que d’être mal en point à la bonne franquette. Ce qui pend au nez reste sur l’estomac, ou au ras des pâquerettes, à point nommé.
Du même tonneau sage comme une image, être rond comme une levée de bouclier, c’est pas l’Pérou. Un ange passe et ça se corse. Autant que faire se peut, l’œil de Moscou s’en paye une bonne tranche en coupant la poire en deux, nul n’est prophète en son pays ! Risquer sa peau pour faire passer un chameau par le chas d’une aiguille fera les gorges chaudes des bêtes à manger du foin. Tirer par les cheveux la part du lion, c’est la loi de la jungle. Un vieux de la vieille y perdrait sa face, l’erreur est humaine. Mais si, pour une bouchée de pain, peu te chaut, la politique de l’autruche ne lésinera pas sur les moyens en s’en moquant comme de colin-tampon. Elle ira monter le bourrichon à bouche que veux-tu au coup de Trafalgar en allant faire le coup du père François au cadet de ses soucis et en s’attirant* les foudres du tir à boulets rouges. Par acquit de conscience, un remède de bonne femme prendra le taureau par les cornes et mettra les pieds dans le plat en grande pompe dans l’assiette au beurre où Dieu reconnaîtra les siens.
* Relatif au verbe satyrer où ça tirait,
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Pierre comme on l’aime.
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[…] « La bigresse ! […]
Hé hé!
C’est s’la même ! 🙂
bigre !
Plaît-il ?
Comme dirait j’saispluki c’est pas piqué des hannetons 🙂
C’est de Toutânkhamon ! 😉
http://www.jophilo.fr/183244231