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Café M. Verlaine
C‘est une feuille d’automne,
Aile pourpre tourbillonnante,
Fidèle au souffle de tendresse,
Et étourdie d’un vent d’ivresse,
Merveilleuse nature,
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Venue d’un poème éternel,
Ebouriffée d’un grand soleil,
Rougie de la couleur des braises,
Légère,
Ailée d’ardeur,
Icarifiée juste ce qu’il faut,
Noyée de lumière,
Et qui accroche toutes les lettres.
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Ecrit avec soin et lenteur pour l’agenda ironique d’octobre organisé par carnetsparesseux.
!! Un agenda sans impermanence n’est pas un agenda ironique !
L’impermanente vient aussi de mon coiffeur qui m’icarifierait le cuir chevelu pour peu que je lui demande de mi-clarifier la couleur de mes cheveux.
Mais là n’est pas le propos, et après avoir tourné, retourné, contourné et détourné la photo ainsi que l’idée de ta proposition d’écriture, carnets, (j’ai du faire pâlir ma chevelure tant ceci me donnait de crinière à retordre), avant de réussir à aligner quoique ce soit d’à peu près. D’à peu près quoi je n’en sais fichtre rien mais curieusement, ce café Verlaine me chantait un café Voltaire dans l’oreille, et il m’a fallu repousser cette idée incongrue à plusieurs reprises avant de laisser couler ce texte là.
Conclusion : Economie de coiffeur, et économie d’icarification de mon cuir chevelu.
Je t’en suis infiniment reconnaissante carnets. Merci.
[…] Anne de Louvain-la-Neuve et la sombre affaires des aléas qui jactent pas. Et, lundi, l’acrostiche pas postiche de Joboubon […]
Magnifique , superbement écrit !
ça c’est super gentil de me dire un truc pareil ! Merci Georges !
Je m’interroge et suis admirative sur le « icarifiée juste ce qu’il faut »
A quand un agenda icarifié ?
Bisesss
et un icarironique ?
Avec ou sans cire pour tenir les mois ?
😉
J’en connaissais des « scarifiés bien com’ il faut »… Rien à voir ?
Moi aussi, j’en ai connu, et des sacrifiés bien com’il faut. Mais circulons, y’a rien à voir !
Un poème court mais pertinent!
Et l’impertinence, qu’est-ce qu’on en fait ?
Ah méééhhh ! ça ne va pas se passer comme ça !
Oh ça non !
Le prochain poème, je le veux long et effronté, totalement décalé, complètement loufoqué, mais si je mets autant de temps à l’écrire que celui-là, je crains qu’il ne soit pas édité avant novembre 2018.
Pfff
Merci Leo 😀
Très chère icarifiée, comme vous me manquâtes. Je crus un instant à votre disparition telle celle d’un certain bécasseau à plumes qu’on croit voir et qui disparait derrière le premier poteau velu. Dites, vous ramâtes aussi devant la façade cramoisie de ce café vermoulu ? Hé bien, nous sommes deux et fort heureusement, la réincarnation du bécasseau nous sortit de la vase où nous nous enlisâtes. Je lis donc avec un plaisir toujours renouvelé vos errances icariennes qui me plaisent toujours autant. Vive l’envolée icaresque. A bas les moustiques.
Anne, chère Anne, n’abattons aucun moustique, ils sont d’origine incontrôlée et prêts à bécasser à qui mieux mieux depuis que les poteaux sont velus et du fait impossibles à piquer à travers la fourrure !
Ah mais ! Voici que ces doux mots lus de vous, (ne pas confondre avec « moldus », « moulus », « café », « poilus », « poil au menton », la liste est longue), bref, que ces molus de vous me transportent au plafond.
Je vous en remerciâtes profondément, à la rame comme à la rame, ce café est d’un goût inimitable ma disparition est un « complot monté sur pilotis » qui vise à désenliser la façade.
Et ne saurais trop vous remercier de m’offrir l’occasion de ces incontrolâges les plus totos.
Avec toutes mon amitié très chère.
et réciproquement vôtre !
Jo, tu ne t’en tireras pas com’ ça !!! Je veux savoir, moi !!! D’où vient cette feuille, débarquée de nulle part, qui se permet de frotti-frotter de la lettre de mur… Elle a forcément fait un cursus en faculté de lettres pour avoir relevé la sympathique allusion à Verlaine… Sur lequel elle a peut être même rédigé un mémoire ?…
Nombre de feuilles seraient allés bêtement se vautrer sur « Boucherie Alonso » ou « Quincaillerie Bernard » mais non !! Celle-ci a choisi du pur, de l’essentiel juste avant de repartir vers la source originelle…
Alors, non, tu ne me feras pas croire que ce geste était un simple hasard… Là où j’aurais vu une feuille fonçant tige baissée sur le premier resto asiatique venu
l’âme revancharde d’un réincarné de Pearl Harbor, je ne saurais envisager que celle-ci n’ait pas une histoire digne d’être contée…
Non, je ne puis l’envisager… Non !!!
Ah mais quelle pertinence !
Enfin une patte digne des meilleures publicités sur les ventes de viande et perceuses véganes issues à 100% d’une scierie végétale.
De mémoires de feuilles, il en existe plusieurs. Celle-ci par exemple est stockée dans un fichier du Louvre.
Cliquer pour accéder à Feuilles-de-m%C3%A9moire.-DEPLIANT.pdf
Mais bien sûr, ton flair indéfectible a su remarquer le pur ahasard de cette chute feuillesque. Merci de venir le souligner si délicatement.
Cette histoire sera donc re-contée.
Aaaaaah de satisfecit ! Je savais que c’était un ahasard ahasardeux !!!
Feuilles d’automne du grand V, chère patte, ou feuilles de mémoires comme mentionnées par Jo, il reste toujours l’effeuillage que d’aucun(e) n’aura manqué à l’essayage. Et les sanglots longs n’y feront pas grand chose. Quand on se retrouve à poil, on enfile la zibeline et on se cuit une saucisse en dégustant une Chimay ambrée au coin des flammes ! Et vive le vent d’ivresse.
Bin tchin, alors !
Ah ! madame, s’écria le lieutenant, il se trouvera toujours quelque jolie femme qui aura envie d’un manchon de zibeline ou d’une pèlerine de wison, et il faudra bien la satisfaire!. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures)
Dixit notre ami Wiki à propos de la zibeline.
« Vive les feuilles mortes bien sèches, elles allument le feu impec' »
c’est ça que tu veux dire par « icarifiées » ? 😉
dommage que j’ai déjà voté, sinon j’aurais voté pour toi.
Mince alors ! Demande à carnetsparesseux de recompter avec ton vote modifié. Il pourra garder les vieux scores papier pour allumer le feu.
c’était manière de dire que j’avais bien aimé,
Je vais modifier mon avatar pour qu’on ne risque pas de nous confondre. Car je ne voudrais pas que tu en prennes ombrage.
Tu as très bien fait ! L’arbre généalogique de novembre chez l’écrevisse éclairera la raison de cette belle prudence intuitive. 😉
J’ai un héritage à porter moi, Môssieur ! 😉 😀
Au fait, tu es une dame ou bien ?
Heu je ne comprends pas tout à fait.
ta question est intéressante sur le contexte « commun’mégeaire », strictement sans intérêt par ailleurs.
Par exemple je me rends compte que je te pensais une fille, mais que tu es peut-être un gars, comme d’autres.
ça me rappelle une histoire :
Il y a longtemps … et une joueuse qui jouait avec le mail de son mari… a commencé à se confier à moi comme à une copine,
Par la suite elle a refusé de voir la réalité, parce que m’a-t-elle dit elle avait plus besoin de la copine que j’étais, que de savoir la vérité.
Mais elle était jeune encore ( adulte et mère quand mème )
https://youtu.be/u_tHFBYsDF4 je suppose que cette chanson m’a quelque peu influencé, notamment cette phrase « she was fatherless in the Fatherland » .
bon voila mon cul est-il assez propre ? Allez à la revoyure
Bon, bon ! Pas de soushis. Je ne te poserai plus la question, Promis.
Bin si on peut mêm’pu déconner maint’nant !
Pfffff.
T’as commencé l’agenda de novembre ou quoi ?
Marianne peut bien aller chanter sa chanson à qui elle veut.
Je ne savais pas que c’était toi Nico.
Xcuses.
épi ton avatar d’avant, moi, y’m’dérangeait pas!
Double Pfffff !
ça sent une drôle d’odeur ici, tu ne trouves pas ?
Bah, tu vas encore m’engueuler.
A la revoillure alors. M. alors !