Il y a dans ce qui ne se voit pas des brèches inoubliables. Ce qui se passe est transparent, mais existe bien pourtant. C’est un trésor soyeux de mots silencieux, de sensations, de perceptions, d’adorables lueurs dorées, d’émanations solaires, de filets verts luisants, d’instants brefs, étonnants, comme des éclats qui viendraient se fixer là, dans la chronique, pour en monter les fondations. Et elle s’élance, tour de plusieurs kilomètres, au vu de ceux qui peuvent encore la voir. Ces tours de brèches transparentes deviennent inviolables. Dotées d’une vie autonome et renouvelable, elles s’auto-restaurent d’elles-mêmes, finissent par disparaître du paysage, tant elles sont devenues communes, jusqu’à ce que leurs créateurs les investissent, domaines de prédilection pour génies oisifs, en quête d’oisiveté de niveau maximum.
Et c’est là, dans ce point de rien, que tout commence.
Elle est là, la porte.
Celle que personne ne voit jamais, mais que tout le monde cherche encore. Et seuls ceux qui auront réuni assez de brèches dans le concret pour en faire un saut dans le vide, seuls ceux-là sauront ce qui est derrière l’apparence de l’oisiveté dorée.
Ils sont deux, ils habitent ces brèches, communiquent autrement, se défient des disparitions, réapparaissent aux moments où ils s’attendent le moins. Ils sont joyeux, ont un joyau au cœur, qui s’appelle confiance, traversent la transparence d’un éclat de rire en plissant les yeux, et repartent encore plus loin, dans des directions nouvelles, jusqu’au jour où l’un d’entre eux va atteindre la porte et rester devant en attendant l’arrivée de l’autre. Ils ne savent pas encore ce qui les attend, mais ce qui est sûr, c’est que cela ne ressemblera à rien de connu ni de décrit jusqu’ici. Ils ont rassemblé toutes les pièces du puzzle, et vous allez découvrir avec eux comment ils vont s’y prendre pour relever le plus grand défi de leur existence. L’alliance la plus précieuse. Celle qui n’enferme personne, mais bien au contraire libère. Commandez-le au plus vite car les lecteurs vont se l’arracher.
La foi d’avant
Jean-Charles Cousturier
Editions de la Myrte
Achevé d’imprimer en mars 2017 sur les presses de l’imprimerie Lienhart & buis, rose ripotier haut 07200 Aubenas d’Ardèche. Dépôt légal mars 2017 N°4447
[…] ironique de février, cette fois l’ironie disparaît, c’est un vrai bonheur. https://jobougon.wordpress.com/2017/02/18/la-foi-davant/ […]
Alors, j’attends la parution du livre pour le lire!!! 😉
Moi aussi ! 😉
Bises Leo
[…] « La foi d’avant […]
Je me contenterai de ce 4e de couverture, éblouissant et surtout, qui ne raconte pas la moitié du bouquin comme c’est hélas, trop souvent le cas. Là, c’est bien dit, c’est mystérieux, c’est poétique, c’est bien, quoi !
Voilà qui est dit. Merci Anne.
Je crois même que Jean-Charles aussi.
Pas de scénario, pas d’acteurs.
Pas d’acteurs, pas de faux semblants.
Des bizatois. 😉
Un texte empli des liens subtils. A ne donner qu’aux initiés, évidemment…aux sensibles, aux extra-sensoriels, aux petites antennes vibratiles qui connaissent « la porte »…
¸¸.•*¨*• ☆
Et puis ce qu’il y a de bien, c’est que la tienne n’est pas la mienne. C’est ainsi que chacun reconnait celle qu’il peut emprunter ou pas.
Copier ne sera jamais l’original.
Bises celestine
¸¸.•*¨*• ☆ 😉
Intrigants ces deux là avec leurs brèches et leurs fêlures 🙂
Vivement mars 🙂
Bisesss Jo
Des brèches qui sont des ouvertures, des œufs fêlés chez Lustucru, une intrigue au sommet aux éditions de la Myrthe, c’est à lire absolument !
Merciii Valentyyyne ! Biiizesss fois trois ZiiiZyyyZéZHesse.
[…] suivrez en profondeur l’établicolage de la chose en récupérant, de-ci de-là, une vocabularité sourde, contre-testardataire, tout contre, muette comme une timbale de la république […]