.
.
Encore eusse-t-il fallu inclure l’hippocampe, le mimosa, le n’importe, un chat ou deux, l’action de manger, une tentacule d’on ne sait trop quoi, peut-être d’hippocampe, après tout pourquoi pas, sans s’épuiser, le tout en vert, et non en vers, pour que naquissent ces espaces qui prendront la forme que l’on veut, ces espaces peuplés d’espèces d’on ne sait quelle planète étrange…
.
C’est ainsi que :
.
Le mimosa fleurit
.
Un chat mime osa manger la tentacule caudale d’un hippocampe campé sur une épuisette verte que n’importe quel animal aurait pris pour un filet à papillons.
Le chat mime régurgita la queue de l’animal sur le mimosa fleuri de la carpette campée au pied de la porte du vestibule.
– C’est osé, dit la tentacule.
– C’est mimé, miaouta le chat mime.
Ils ressortirent épuisés de l’épuisette verte à papillons où étaient campés un hippocampe à la tentacule caudale sectionnée proprement et un mime osé miaouté par un chat campé sur une carpette de vestibule fleurie d’un mimosa où gisait une tentacule d’hippocampe sectionnée proprement.
– C’est vert sévère ? Ou c’est versé vert ? Mima le mimosa fleuri de la carpette du vestibule où une épuisette verte se prenait pour un filet à papillons. A l’intérieur, une tentacule caudale ne mimait pas sa section, tout en cherchant un hippocampe à la tentacule manquante.
– C’est versé sévère et vert, répondit n’importe comment le chat épuisé d’avoir oser mimer manger une tentacule d’hippocampe allongé sous un mimosa fleuri.
– C’est plutôt vert vers le sévère, n’importe quel chat pourrait le dire, répondit le mimosa fleuri, gêné par l’absence de la tentacule d’hippocampe épuisée par l’appétit du chat, en faisant mine de manger du mime.
– Et le mime, il en pense quoi ? Demanda le mimosa.
Le mime mima le mimosa et le chat, mima l’hippocampe à la tentacule épuisée par l’appétit du chat, mima le vert de ce n’importe quoi sévère qui mimait encore le gris campé sur le mimosa miaouté.
– Où en sommes nous ? Demanda le chat vers lequel le mimosa se tournait d’un air sévère.
C’est l’hippocampe qui prit la parole, mais pas n’importe comment, pour répondre aux deux :
– Nous en sommes à onze hippocampes avec celui-là, douze mimosas avec celui-là, non compris celui du titre, autant de sections, deux chats dont un vert, ce qui fait en tout quatre vingt dix moustaches, huit pattes et…
– Ok, c’est bon on s’arrête là. Coupez !
– Quoi, la tentacule ?
– Non, le tournage du mime de la section de la tentacule par le chat, oui mais lequel ?, mimé par…
– Stoooooooooppp !!!!!!!!!!!!
Mais non, pas stop ! on continue jusqu’à douzdouzaine de mimosas, onzonzaine d’hippocampes, didizaine de chaplukoi…. et arrivé à la grosse (144 moustaches), on recommence !
(Perecoréadoré ? je crois bien)
Eh bien, bien, enfin, soit !
144 moustaches multi-pliées rient de bon cœur à ton commentaire, merci DzéroDzéro virgule zéro sept.
Jo.ricoré.adorétaussi aussi.
Je reprends mon souffle…
Parce que j’ai à mi-mot-zappé-chez un hippocampe-mem-branne-caudale.
… sectionnée.
Bonne idée ! Si l’hippocampe zappe le mime de la branne caudale sectionnée en forme de tentacule, alors le mot-misa sur le chat et n’épuisa pas le vers vert que ne mangea jamais n’importe quelle espèce d’oiseaux tout disparu futile. J’ai bien compris, n’est-ce pas ? 😀
Oui, mais n’oublie pas que le chameau misa sur le vert satile (une note entre le mi-ion et le do) et que l’hippocampe a une tante à cul de sac (de nœuds, bien sûr)
le « do »… do, c’est évident… Espèce dont on dit qu’elle a disparu, mais qui fait des apparitions ironique l’espace d’un mois, de temps en temps/tac…ule
C’est un dodo taculaire je présume.
Tant qu’il est tant à cul l’air de rien….
😀 MdR
Tant qu’il est satile, c’est qu’il ne verse pas la mise sur le mi-ka-do de chameau.
Remarque bien que la notion tentaculaire de sac de nœuds ici n’a que peu de percussion musicale.
Quelle abondante virtuosité multicolore!
Et parfumé au Perec, tentaculaire oulipien.
Le jeu de mots osa (en mi majeur, évidemment)… j’avoue que je me suis un peu perdue dans les calculs, mais seulement à la fin… hum, seulement à la fin 🙂
Te perdre dans les calculs ? C’est se perdre dans les mathématiques.
Et si les maths n’étaient que déviance pour l’art ?
Merci Coquelicot, j’espère que tu te retrouveras.
J’avoue, je n’ai pensé à rien en écrivant ce texte, juste jouer, rien de plus, rien de moins, pas de multiplications, aucune division, rien.
Déviance pour l’art? Il faudrait avoir avec le nombre phi… Mais alors, on perd en spontanéité, c’est vrai!
[…] ma fenêtre), Joboubon (Qu’importe les espèces pourvu qu’on ait l’espace) & Le mimosa fleurit et Martine (Giboulée d’haïku), et hors-jeu, Monesille (l’invasion), puis Léodamgan […]
J’ai mal à l’hippocampe,en haut à droite du cortex !
C’est trop n’en jette plus, je rends les armes ! 😉 😉 😉
¸¸.•*¨*• ☆
Mais pas le crayon, j’espère, pas le crayon.
Celui à l’encre de tentacule de matière grise gauche, tu sais, celui qui écrit en cartouches.
Tout est bon dans celui-là, il n’y a rien à jeter.
🙂
Tentaculairement parlant, quel spectacle!
Je me disais bien qu’il manquait quelque chose dans le texte. Tu viens de me souffler le mot, c’est « spectaculaire », mais oui !
Ce qui vivement fait réagir mon hippocampe tentaculaire droit, qui me rétorque qu’il ne manquerait qu’à ajouter la frénésie du mot manquant à l’angoisse de la page blanche pour…
😉
AAAAAAHHHHHH que de frustrations !!!!!!!!!!
Tiens ! Pour quoi d’ailleurs…
J’ai comme l’impression que mon hippocampe droit complote avec la tentacule de l’hippocampe gauche je ne sais quel plan machicoulique…
[…] ma fenêtre), Joboubon (Qu’importe les espèces pourvu qu’on ait l’espace) & Le mimosa fleurit et Martine (Giboulée d’haïku), et encore Léodamgan (Dans l’espace sur une espèce […]
Quelle verve surprenante !
Mais dis-moi…Entre la quadrature là bas et les calculs savants par ici, je me demande… serais-tu prof de math ? 🙂
Je me demande, si j’étais prof de math, si ma verve ne serait pas égale à la racine carrée du nombre de moustaches que multiplie le nombre de section que fait une droite rencontrée par une courbe aussi aléatoire qu’un volume d’air occupant un piston de moteur quatre temps en marche…
Attends, j’ai perdu mon idée, là.
Je voulais dire un truc, py tiens, v’la-t’y pas qu’y m’échappe.
Sinon, je peux être prof de doutes, prof de convictions, selon la situation. Mais mes compétences ne sont pas de l’éducation nationale.
Prof de doutes et de convictions, ça me plait bien 🙂
Whaouh! Bien placés les mots imposes!
Les bougres, ils se sont imposés d’eux-mêmes ! Pfff, les mots, c’est plus c’que c’était. Avant, ils obéissaient…
Depuis ma deuxième lecture , je me prends pour une épuisette verte … Et j’aime ça 🙂
Bravo Jo pour la prouesse 🙂
Ben ça alors !!! Si une jument verte se prend pour une épuisette verte, l’animal hippo pourrait camper sous un filet de pêche se prenant pour un mimosa tentaculaire tombé sur une section de l’arbre en fleurs ou même l’inverse.
Et merci aussi pour la prouesse.
😀
Drôle d’exercice de diction :O
Je ne te le fais pas dire !!! 😀
La fable ne dit pas ce qu’un filet à papillons faisait là, papillonnant loin des forêts, des vertes prairies où, tant acculés au fronton de fleurs embaumés, les coléoptères se terrent, loin des chats, normalement encore plus loin des hippocampes, n ‘ayant jamais vu de tentacules, encore moins des sectionnés, encore encore moins moins des « proprement » sectionnés tant la chair est visqueuse et ripe sous la lame du couteau, couteau dont aucun papillon n’a jamais usé par goût de la non-violence, encore moins pour partager un animal dont ils ignorent l’existence, seulement concentrés à s’concentrer dans les forêts et les vertes prairies, loin des chats, entre autres…
J’ai adoré !!! Un printemps avant l’heure !! Merci Jo !!!
C’est vrai ! Et d’ailleurs, en tant que grande partisane de la paix, je me dois de présenter mes excuses à la tentacule, au tapis fleuri, au chat, au filet à papillon, à l’épuisette et à l’hippocampe. Je souhaite aussi passer un message calumet à tous ceux de leur catégories, disparus, nés ou à naître, et leur dire que si l’encre fonctionne parfois en totale autonome, c’est que dissociée de toute rationalité scripturale, la pensée suit le mot et non le contraire. Ce qui n’est pas très engageant suivant le mot, mais qui est à l’origine d’une concentration flottante assez épatante, une concentration qui ne ripe pas sur l’alignement mais qui ne sectionne que l’idée en la coupant en quatre, c’est une déformation caractéristique des auteurs tels que Descartes, Pascal, Platon ou encore Spinoza, et je me suis dit qu’à essayer de faire comme eux…
Merci Patte d’avoir bourgeonné de la griffe ci-dessus ainsi que ci-dessus.
Il parait que la rondelle annonce le printemps, rondelle d’idée s’il en est.
J’ai eu entendu dire que nul mieux qu’un pizzaiolo-écrivain ne savait partager un mot en huit, sachant qu’il était quand même préférable de lui demander en même qu’on passait la commande pour ne pas l’embêter en plein coup de feu !
[…] ; puis, Joboubon (Qu’importe les espèces pourvu qu’on ait l’espace) & Le mimosa fleurit et Martine (Giboulée d’haïku), et encore Léodamgan (Dans l’espace sur une espèce […]
Félicitations à toi, ô organisatrice (ou co-organisatrice) de l’espace ironique de février. Je sens que cela va sévèrement bougonner!!!
Bonne soirée,
Mo
Ah mêêêêêhhh ça commence déjà !!! C’est que vois-tu, je ne m’y attendais pas, et que j’en suis encore toute renversée, avec une chute de la hauteur de l’assise de ma chaise à la même hauteur, ouf, heureusement que j’étais assise.
Bonne soirée aussi Leo, merci.
Jo
Le chat mime osa le vert quand l’hippo campe et tenta cule. Chut
Et la tente osa planter ses sardines au camping de Bormes-les-Mimosas.
🙂