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Un p’tit délire de vacances avec la consigne de Martine mais sans appliquer la règle de la disparition lipogrammique.
La majuscule :
Alors comme ça, tu minusculises les majuscules en prétendant que je ne pense à rien, n’est-ce pas ?
La minuscule :
Bah ! Faut dire, c’est tout d’même pas toi qui m’envoies du déroulement, qu’est-ce que tu veux au juste ?
La majuscule :
C‘est juste revoir une majuscule de temps en temps, dont j’ai besoin.
La minuscule :
D‘abord, tu voudrais me faire croire que la majuscule est délicate, ensuite, elle est tendre, et enfin, elle devient confiante, pour peu que tu l’apprivoises, les gens heureux n’ont pas d’histoire, c’est du moins ce que l’on prétend…
La majuscule :
Et puis quoi, encore ?
La minuscule :
Fiche toi de moi !
La majuscule :
Garde toi bien de penser un truc pareil, je ne banalise pas en rapport avec la taille, belle amie.
La minuscule :
Hep, je te rappelle quand même que l’autre jour, tu as osé prétendre que je me prenais pour le centre du monde sous prétexte que j’étais nombreuse.
La majuscule :
Il est évident que tu occupais tellement l’espace que je ne savais plus où donner de la tête, ouest, est, tu étais partout, quelle mégalomane tu fais parfois !
La minuscule :
Je te donne du fil à retordre, n’est-ce-pas ?
La majuscule :
Kesque tu vas pas chercher là, « vieilles biques », retordre du fil de minuscules, tu as donc perdu le nord, tordue que tu es ?
La minuscule :
Largement dépassé, ce nord, mon petit bouchon !
La majuscule :
Méééééh !
La minuscule :
Nan mais qui c’est qui se la joue « vieilles biques » plurielle dans l’histoire, c’est celui, qui dit qui l’est !
La majuscule :
Oh la puérile, mais je n’ai jamais dit ça, moaaaah !
La minuscule :
Paix à son âme….
La majuscule :
Quelle petite garce !
La minuscule :
Reste que c’est comme ça que tu m’aimes, aller, avoue, sinon tu t’ennuierais volontiers dans toute ta belle parade majusculaire comme un hit.
La majuscule :
Soit petite et t’es toi !
La minuscule :
Tant que tu ne me prendras pas au sérieux, j’irai sillonner du sud au centre, du nord largement dépassé, au sud-ouest mon préféré pour le foie de canard.
La majuscule :
Une fois, une marchande de foie, qui n’attendais que majuscule, décida de garder la foi, le crois-tu ?
La minuscule :
Vé, pour sûr, que je connais l’histoire, c’est même moi qui te l’ai racontée dans sa presque totalité !
La majuscule :
Whouah, la grosse mytho !
La minuscule :
X-traordinaire, enfin, tu me cernes de près, de très près, même, puisque je deviens aussi grosse que toi maintenant que tu le reconnais comme tel !
La majuscule :
Zentendez bien, très chère minuscule combien ce dialogue ne rime à rien, puisqu’aucune sonorité ne s’assonne à aucune autre, mais zavez bien raison, on s’en fiche, nous, au moins, on rigole de tout et de rien, n’est-ce pas ce qui compte ?
La minuscule :
Avec ta gueule de métèque on ne va pas remettre ça en repartantà zéro ?
La majuscule :
Bécasson, mais que si, nous zallons repartentationner tout depuis le début.
La minuscule :
C‘est du Zébulon, comme langage ?
La majuscule :
Décidément ma petite, vous mettez de la majuscule partout !
La minuscule :
Epi quoi, encore, Laissez moi au moins le dernier mot, puisque vous gardez la première lettre, cachez donc moi ce « f » que je ne saurais voir !
La majuscule :
fin, je vous l’accorde, accordez-moi ce « f », minuscule, n’est-il point ?
X-et-lent, pardon, excellent ! Elles sont mignonnes, ces petites (et grandes) lettres…et mine de rien il ya tout de même 15 lipogrammes dans ce dialogue :))
Ah beh tiens, z’lavais pas vu ! Je m’aurais octroyé un tout juste Assez Bien, alors qu’avec un Excellent, peut-être j’arrive à un bel Assez affiné.
Merrrrci d’apprécier le délire de l’alphabet d’Août, carnet.
Et le Y, hein, y a qu’à pas l’oublier ! J’ai tout lu, avec attention, chère et je reviens de l’absence. Pas me rouler dans la farine, la petite Jo.
Pfff ! J’men suis rendue compte trop tard, y’aurait fallu tout décaler… La flemme quoi ! J’me suis dit, en lisant vite, y’a personne qu’y verra du feu. 😉
Bêêêêhhh si, y’en a une et elle le dit. Rhhhâââ, comment que j’vais sauver la face moâââ maintenant ??? Suis cuite. Roulée dans la farine sous les aisselles. Comme les fameux doubitchous de Sofia.
Votre absence s’est fait sentir, très chère Anne, vous manquiez de chez manquer. J’ai bien cru en périr.
n’y grecs, n’y romains n’y changeront rien, votre humour est légendaire.
Bises +++
😀
Vous zossi vous manquâtes dans mon paysage toscan (qui n’était pas planté). Aussi, reviens-je à tire d’elle pour lire et relire vos élucubrations toujours imprévues autant qu’imprévisibles, surprenantes autant qu’inattendues. Ouf. J’ai failli attendre…
Et la Toscanie, c’est une belle région ? J’ai ouïe dire que la tour de Pise penche du côté de Florence. Mais à c’qu’on dit, Florence est plus pour la Romanie.
Mouais bon, je ne peux même pas dire que j’ai besoin de vacances, j’en vais sortir.