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L’émail du filet est fait d’airs,
Et son solfège est sans manières,
Pour que le si, ce congénère,
Voyage un peu moins d’ordinaire.
Elle esquisse les notes au piano,
Son acoustique va lontano,
Légère et porteuse d’harmonie,
Fugace aussi son paradis.
Elle se tient dans les interstices,
Est loin de tous les artifices,
N’entre jamais qu’entre les murs,
Porteurs de charpente et toiture.
Cette clef tiens la bien au chaud,
Mais ne la tiens surtout pas trop,
Elle voyage de très ordinaire,
Ne se fixera dans ton aire,
Que si tu ne t’en sers jamais,
Pour l’enfermer dans le progrès,
Sinon c’est elle qui l’enferme,
Dans l’errance et dans l’épiderme.
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Jolie série de clefs ! il y en a d’autres envisagées ?
clef d’air,
serrure de vent
ne craignent pas la rouille.
Rien d’envisagé pour l’instant évidemment, elles viendront si elles en expriment le besoin, pour l’instant aucune d’entre elles à suivre n’a encore sonné à ma porte. Aussi, à moins qu’une clef de feu d’ici là se propage, je ne vois rien venir. Vu les incendies qui ravagent la région, je me garderais bien d’en faire usage.
Et pour rebondir sur tes trois jolis vers,
Clef de Zéphyr et serrure d’ailes fleurent bon les iris de printemps.
Bon beh voilà, y’en a une qui vient encore d’arriver.
😉