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La dégradation rapide de certaines mangroves, dans le monde entier, est devenue préoccupante par ce qu’elles constituent des stabilisateurs efficaces pour certaines zones côtières fragiles qui sont maintenant menacées, et parce qu’elles contribuent à la résilience écologique des écosystèmes après les cyclones et tsunamis et face aux effets du règlement climatique, incluant la montée des océans.
Au creux des bordures sombres se tortillent des lianes,
Tentacules visqueuses qui happent vers le fond,
Telles des algues médusées secrétant leur poison,
Lâchant comme un soupir une bulle de miasme.
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Le marais décompose les plus tendres substances,
Pas un ours de mer n’y tenterait une griffe,
L’aileron du requin naviguant d’un œil fixe,
Referme son sillage d’une mâchoire élégante.
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Pourtant petits poissons s’y glissent assidûment,
A travers un maillage sans doute un peu serré,
Nul autre prédateur n’oserait s’y frotter.
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J’y ai foutu les pieds, enfin, ma jambe de bois,
Un peu comme à la fête de Trifouillis-les-Oies,
J’n’irai pas la remettre, je n’suis pas bon soldat.
J’y mettrai plus les pieds, promis, plus un bout d’gras.
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Qui a vu ma prothèse ? Oh mince, elle s’est barrée…
Elle me mettait à l’aise, c’est con ! J’vais m’faire bouffer !
Avec ma peau d’orange et mes airs déconfits,
J’irai clopin-clopant surfer sous les éviers.
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Mince, il a perdu un jambonneau, le Pig!
Dans le genre stabilisateur, il y a aussi les dunes et leur végétation qui arrêtent le sable des côtes bretonnes.
Evidemment, nous sommes là dans la version sèche versus ta version humide…
Ce qui a le don de maintenir l’équilibre, quelle nature bien faite !
Quant à Pig, il n’est plus à une prothèse prêt, son chirurgien est efficace.
Comme d’hab, ça part… en saucissonnage, pur porc et comme on sait, la Jo, c’est comme dans le cochon, y a rien à jeter même une jambe de bois.
Eh eh ! Je vois qu’il y en a qui commencent à me connaître ! Mince après tout, y’a pas de mal à se faire du bien en se reconnaissant des qualités jambon.
L’art de la joute et du jeu, le goût de la dérision, après y avoir goûté, on ne peut plus s’en passer, c’est du bon aloi AOC. 😉
Car il est vrai que si je n’apprécie pas trop quand mon épicier me fait passer de la graisse d’oie pour du saindoux, le moindre doute sur le produit ne permet plus de naviguer à vue. Quitte à appeler un chat, un chat, autant que ce soit plus sain, et plus doux.
En voici la preuve par Klein.
Que veux-tu, je l’adore celle-là.
C’est vrai que la mangrove est inspirante, s’y promener en barque est un délice parce qu’elle est calme bien que beaucoup d’oiseaux y nident… On s’attend à y trouver des monstres sortis de nulle part, mais il n’en n’est rien, la mangrove qui s’enracine dans le sable vers la mer est un hâvre de paix.
Bercé par le chant des oiseaux, et se laisser bercer par les clapotis de l’eau, paradisiaque ! 😀
Il n’ a que des pirates
Pour conter aussi bien
Les dangers de la mer revenus de si loin,
Avant de les considérer de ce oeil lointain…
So long John Siver…
Un peu ouf, un peu Surcouf, un peu Chat-Malo alors. 😀