croqu’allure

1 juin 2016 par jobougon

Un crocodile volant,
Très lent au demeurant,
Parcourait tout le ciel,
Tiré par des ficelles.
Quelle est votre recette,
Pour être si léger ?
Lui demanda la bête,
Aux longues dents qui rampait.
« Je ne croque que l’air,
Mais jamais la chanson »,
Dit le cerf-volant fier,
De jouer les bouffe « on ».

Publié dans chef à l'oeuvre, Créativité, Exercice de style, Gazouillis, Glop, Instant de grâce | 10 commentaires

10 Réponses

sur 2 juin 2016 à 07:56 | Réponse carnetsparesseux

J’aime beaucoup ce dialogue de crocodiles ; les retrouvera-t-on dans l’agenda de juin ?
- sur 2 juin 2016 à 08:16 | Réponse jobougon
  
  Je suppose qu’au moins l’un d’entre eux qui dorent au bord de la piscine va avoir envie de s’envoler, et je me demande bien ce qu’ils peuvent se dire au passage de cette jolie demoiselle bien couverte qui sautille sous leur nez de peur de se faire croquer. Je la soupçonne de se prénommer Odile… 😉
  .
sur 2 juin 2016 à 15:24 | Réponse Anne de Louvain-la-Neuve

Oh, je croyais que c’était le premier texte de l’agenda ! Mais il est chouette quand même ce crocodile à l’Odile. Peut-être qu’il faut l’intégrer, peut-être est-ce seulement l’introduction du texte ? Allez, quoi, tu continues ? Oui, tu continues, je le sens…
- sur 2 juin 2016 à 20:18 | Réponse jobougon
  
  Mêêêêhhh que oui, je tournille je tournicote et je ne fais que tricoter du vent pour l’instant, alors un crocodile en l’air dans le souffle, c’est une prémice, (oui, une seule, et alors 😉 ?), que dis-je, une amorce d’avant-goût de déclenchement d’un seuil qui ne tarderait plus à se laisser franchir, dont j’ignore encore le contenu de l’enchaînement de la future progression d’une suite à venir… Ouf, j’y ai arrivé à l’exprimer, j’est pour partir à le faire, je m’y colle dès qu’une plage temporelle s’offre à moi.
  Anne, comment pourrait-il en être autrement autrement ? 😉
  - sur 3 juin 2016 à 07:14 | Réponse Anne de Louvain-la-Neuve
    
    Je n’ai même pas le début d’un préambule juste après la majuscule mais ça mijote sans doute aussi dans un coin de ma vieille casserole. Tu le sais, le stress fait décanter les crocodileries et c’est dans les vieilles qu’on fait les meilleures soupes…
    - sur 3 juin 2016 à 08:02 | Réponse jobougon
      
      Je dirais même mieux, c’est une distillerie alambiquée, et un concentré d’huile essentielle de crocodile ne tardera pas à se faire sentir. Je garantis le parfum jusqu’à la quatrième génération de casserole, c’est dire.
      A force de parier la peau du croco avant de l’avoir dépiautée, mes futurs escarpins volants vont-ils se gameler ?
sur 2 juin 2016 à 17:10 | Réponse Valentyne

Comme Anne et Carnets quand j’ai vu le titre je me suis dit « tiens tiens agenda de juin … ».. Et puis non …

Bisessss
- sur 2 juin 2016 à 20:26 | Réponse jobougon
  
  Je me pourparle encore à moi-même en attendant l’étincelle de génie qui ne tardera plus à jaillir de ma cervelle ébullie par tant de pré-méditations et pré-modulations. Si derrière ça je ne ponds pas un truc un peu nivelé vers les courants ascendants, je sens que les tomates vont venir colorer le joli teint de mon visage… 😀
  Bisesss itou, Val
sur 2 juin 2016 à 21:31 | Réponse Leodamgan

Voilà enfin un crocodile gentil aux crocs tout mous, tout doux…
- sur 3 juin 2016 à 08:06 | Réponse jobougon
  
  D’où la chanson, « il avait les crocs chamallow »… qui ne tardera plus à faire un tabac, cigarettes en chocolat, bonbons, caramels… 🙂