Débranche, qu’il lui disait ! « Il », c’était son neurone de la réflexion. Débranche et laisse donc aller le fil là où il veut. Ambivalence, quand tu nous tiens !
Car voilà, Melle Tirma pensait trop, tout le temps, et pas forcément juste. D’ailleurs, le juste flottait d’un gauche à droite puis d’un droite à gauche sans vouloir se fixer à un endroit précis. C’est que justement, si la fixation avait lieu, le juste ne serait plus que rigidité cadavérique. Voilà encore de quoi penser, alors où est la prise ?
Car cette fois, la question est de savoir s’il est possible de débrancher le neurone en question, ou bien s’il s’agit de l’orienter sur d’autres sujets de réflexion plus agréables finalement.
Là-dessus, Melle Tirma tenta de reprendre sa lecture pour laisser penser l’auteur du livre à sa place.
Mademoiselle Tirma tire sur le fil
15 avril 2016 par jobougon
Laisser penser l’auteur à sa place ? N’est-ce pas justement ce que font en partie les auteurs pour ensuite nous inciter à rêver d’autres réalités ?
Une partie des auteurs laisse penser le lecteur tout en l’invitant à rêver jusqu’à réalisation d’un scénario imaginaire, je suis d’accord.
Voilà, j’ai débranché mon neurone et je ne sais plus quoi dire maintenant, pffff….
Mais où qu’c’est-t-y qu’elle estoit, c’te prise, dis-donque ?
ça fait moins une heure que je la cherchois.
M’reprendrai bien un peu d’auteur, en ce bas monde …
A l’auteur nul n’est tenu, mais la girafe ah la girafe…
Furieux coup de blues soudain.
Des fois j’aimerais bien trouver la prise de mes neurones qui sautent dans tous les sens à 2h59 🙂
Oups à 3h00
Ah ! Toi aussi ! 🙂
C’est pas drôle, n’est-ce pas ? Mais en même temps, ça vient mettre l’accent sur ce qui dérange jusqu’à métabolisation complète.
Courage, ne fuyons pas. C’est une façon de mettre un peu d’ordre dans tout ce dérangement.
Débranche tout, revenons à soi, qu’il disait : mais penser juste, je n’ai fichtre aucune idée de ce que c’est, pas plus qu’Irma et son neurone surtout le droit.
Irma et Tirma sont dans un bateau. Melle Tirma rame sur le flot des pensées qui déboulent au grand dam d’Irma qui tente d’œuvrer le gouvernail en direction de la réalisation de la croisière s’amuse. Ah ! Que de contours avec les vents de la houle.