L’écriture en cuisine me fait toujours un effet dégustatif certain, aussi j’ai repris les mots proposés par les impromptus littéraires (semaine du 7 au 13 mars 2016) pour composer une poésie.
Les mots à utiliser sont :
Glacer, lier, blanchir, napper, julienne, crème, assaisonner, barder, cuire, tamiser.
Il a mis les mots à blanchir,
Dans un doux bouillon frissonnant,
Puis il a nappé de désir,
La parole sans débordements.
Jamais de phrases assaisonnées,
Il n’a lié le plat céleste,
Qui réunissait le pâté,
Et l’ingrédient de la tendresse.
Mais moi la joie me tamisait,
Tant de finesse il a usé,
Et de transports il saupoudrait,
La crème de l’art du velouté.
A faire cuire ainsi la gaîté,
Il dispersait l’encre glacée,
Sur la julienne de ses idées,
Pour en faire un texte bardé,
De formules si subliminales,
Que suspendue à son journal,
Je me balançais aux étoiles.
Je peux goûter ?
Une louche de velouté ou une tartine de pâté ?
Un petit assortiment serait le bienvenu… 😉
Sur quelle étoile dois-je livrer la commande ? Au dessert, je peux éventuellement rajouter une délicate tartelette à la fraise sur dos d’harmonie.
Mmmmmmm
Goûteux !
Une cuisine de chef qui vient napper de bonheur en douceur.
Oh, comme on a envie de goûter au plat savamment dressé !
Merci Hervé, c’est que la cuisine est fine et le poète un peu magicien. Bonne dégustation.
Miam !!
et te voilà dans la belle tradition de Ragueneau, rôtisseur ami des Muses :
http://delicesdepapier.blogspot.fr/2006/05/les-tartelettes-amandine-de-ragueneau.html
C’est qu’il a le palais fin et onomatopique le poète qui s’empiffre ! Homph !
La tartelette amandine vaut le voyage d’aller la lire.
salut grand poète à la plume magique. J’ai aimé votre cuisine.
La julienne d’idée du poète vous remercie, bonne journée Charef,
Miam, servez-m ‘en deux louches, s.v.p. et des grosses. Comme d’hab., à consommer sans modération…
Soyons fous, Anne ! Agrémentons le consommé d’une poignée d’excès, je te le sers dans un saladier ou carrément dans la soupière ? 😉
On peut se faire livrer?
Je vais finir par ouvrir un restaurant de poésie alors ! 😉