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Deux oiseaux rayonnants se disent en tendresse les pépiements rêvés qui jamais ne sont nés avant eux, ces doux roulements de gorge qui résonnent à l’automne et qui viennent danser comme une belle farandole, les gloussements oiseux qui roucoulent et qui roulent n’arrivent pas à égaler le doux chuchotis que ces deux là inventent à la lueur des trouées de soleil que le paysage leur offre à travers le pinceau de l’artiste. Deux oiseaux se recueillent, se découvrent, s’éloignent puis se rejoignent, et continuent leur prose, en pause, en parenthèse, dans l’intimité des silences partagés, des notes sifflotantes, flottantes, des chants réinventés, toute plume déployée, au gré de leur bonheur. Et le roux des feuillages se soulève en flammes, réchauffant ces deux cœurs, éclairant leur deux âmes, aussi bien qu’un incendie mais sans la brûlure dévorante, simplement la chaleur rayonnante de leurs deux cœurs réunis.
L'impermanence n'est pas un rêve 
Jolis ces mots et ces zoziaux !
Oui, je les aime bien aussi, ils ont su m’inspirer des mots de zoziaux heureux. C’est que l’automne commence à piquer, j’ai besoin d’un peu de chaleur réinventée à partager pour adoucir l’entrée dans la saison rude.
Rude elle l’est la saison (nous avons eu de la neige dans le sud) ! Mais doux le petit sifflement des mots épousant leur pépiement à ces jolis canaris.
Oui il a neigé sur les hauteurs de l’Aveyron parait-il, ça fait 40 ans qu’on n’avait pas vu le froid s’installer si rapidement. Un peu de poésie et d’amour pour se réchauffer rendront les intempéries plus supportables. Enfin, j’essaie de m’en persuader…
Deux oiseaux se recueillent, se découvrent, s’éloignent puis se rejoignent, et continuent leur prose, en pause, en parenthèse, dans l’intimité des silences partagés, des notes sifflotantes, flottantes, des chants réinventés, toute plume déployée, au gré de leur bonheur.Et pour moi un pur moment de lecture.
Merci marieliane, ces petits ajustements poétiques et heureux ont le don de faire du bien et certaines images ont aussi ce don de les faire naître, de temps en temps une bouffée de douceur et le monde s’habille de couleurs chaleureuses. C’est un peu comme cultiver un jardin de fleurs et les voir s’épanouir.
Merci pour vote commentaire il me touche. C’est exactement ce que j’aime décrire sur mes billets . Bien amicalement. Roberte
Une conversation chaleureuse aux accents volatiles… juste ce qu’il nous fallait pour un jour froid aux nuages lourds.
Du volatile bavard mais pas trop dissipé, merci Rx Bodo, pour ce rayon de soleil à travers les nuages.
Un tableau et un texte qui réchauffe
🙂
Merci pour le rayon de soleil 🙂
Je te pépie doucement merci dans cette trouée de lumière. 🙂
On dirait bien que ce matin je me prends pour un canari…
Bientôt je passe à la perruche, j’essaie l’autruche, pour finir à l’ara qui rit, enfin, faut voir…
Bonne journée Valentyne.
Un haras qui rit ? Où ça ?
Quoi ? Un rat qui rit ? J’ai dit ça moi ?
Un rat qui trie ?
On m’appelle professeur tournesol… 😀
Cette aquarelle tendre et nuancée est tout simplement ravissante et de plus, elle est parfaitement assortie à ton texte!
C’est vrai que ce tableau a su m’inspirer, j’espère que j’en trouverai encore beaucoup d’autres, même si en ce moment je suis sur plus « incisif », passages de vie, ça arrive, pas toujours drôle mais finalement j’aime bien varier les plaisirs.