Une pluie de mille dollars se jouait du soleil,
Une pluie de mille milliards qui lui tombait du ciel,
Et tout ce grand fatras faisait bruire le miel,
Dans le grand pot du liard qui n’attend que l’oreille.
Il y’avait des tripots aux ventres rebondis,
Des cache-pots de misère qui n’attendent que la nuit.
Tant de fleurs au jardin soudain épanouies,
Clignaient de leurs pétales aux folâtres étourdis.
Vous me direz sans doute qu’un phare d’Alexandrie,
Miroitait d’étincelles sur le grand littoral,
Quand l’œil écartelé semblable au grand narval,
Ne fermait plus un cil, comme si dans la cabale,
La grand vague du flot contenait vache qui rit,
Qui tapait du sabot car son pis si rempli,
Débordait de laitages, de petits suisses aussi.
Jaune soleil noir de neige, pic de Dante en folie,
Grimpait à son sommet toute corde en rappel,
Grimpez, j’en suis fort aise, soyez-moi infidèle,
Et j’irai vous danter de l’ambre originelle.
Jaune étoile jamais plus moutarde ne sorti,
Son mouchoir de létal, tant PI fut réjoui,
Ainsi battit campagne une pluie de dollars,
Ainsi battit rappel un alpiniste noir,
Dante en fut si surpris qu’il croisa ses deux fers,
Dans le chanvre et la suie de la plus belle manière.
La morale de l’histoire, personne ne la connaît.
N’allez donc pas y voir un quelconque pot à lait.
La vache est suffoquée de tant d’acrimonie,
Ses glandes lacrymales pissent du lait aussi.
Jaune soleil, noir de jais
6 septembre 2015 par jobougon
Whoo…ah !!! Beautiful !!! Bon dimanche Jocelyne.
Merci merci. Un dimanche pas frileux à travailler. Excellent dimanche aussi Hervé. 😀
De quel cercle de l’enfer s’agit-il?
J’sais pas trop si c’est l’enfer du devoir, ou bien l’enfer du devoir.
J’ai rendu copie comme on rend l’âme.
Rouge cochenille, vert de grille, le rire sympathise, ma mie, sur ma bouille qui nie, et refuse la neurasthénie devant tant de brio et de verve réunies. Au désespoir que mes vers, loin des vôtres au milieu de nulle part errent, comme des fantômes de primevères, qu’on va bientôt mettre en terre !
Faites en un collier, très chère Anne ne vois-tu rien venir ? Je visite volontiers toutes les perles de ta grille. Il me semble avoir entrevu un chapeau perché sur un tapir parti à Paris, mais je ne suis sûre de rien. Et puis j’aime les fleurs, celles de magnolia me chont à merveille. J’entraperçuze un banc, mais un banc de poissons, ça file. C’est une sacrée belle prime que cette parure !
Je salue bien bas, cette proposition qui me va !
Une morale (ou une absence de morale) qui ne déplairait pas à Perette 🙂
Je vois que tu mets les pieds dans le pot aux roses.