J’ai traversé le fleuve,
Guidée par les rires enfantins,
Et la poésie était neuve,
Sous l’arc en ciel des cabrioles,
Eclats de rimes où vos paroles,
Dansaient dans l’or de ce matin.
J’ai traversé le fleuve,
Né des larmes du ciel,
Guidée par les rimes où s’abreuvent,
Les oiseaux de la fantaisie,
Les éclatantes étoiles de nuit,
L’éclair joyeux de l’éternel.
L’instant fugace faisait éclore,
Le sentiment multicolore,
Qui fait de la vie un présent,
A savourer infiniment.
J’ai traversé le fleuve
5 avril 2015 par jobougon
Un « sentiment multicolore » qui éclot en forme de bouquet, un « instant fugace » léger comme un vol de colombes. Un poème au souffle aérien.
Curieusement c’est d’eau de source qu’elle a coulé. Mais vous avez sans doute raison, SuperYannig, car en y réfléchissant de plus près, il me semble avoir entendu en la sentant arriver le froufroutement d’une aile d’oiseau. C’était donc une colombe. Je suis on ne peut plus ravie de l’apprendre. 🙂
Joli poème qui s’accorde bien à cette journée printanière !
Merci pour cette joyeuse inspiration …
Merci Madame laboucheaoreille. Je subodore aussi que cette légèreté bienvenue prend sa naissance dans le retour des beaux jours.
Il n’y a pas que les fleuves qu’il faille traverser. Il y a aussi l’autre côté du miroir cher à Alice. Et on peut faire les deux en suivant en dansant le soleil dans sa course.
Il nous mène au paradis du bonheur du prochain été, là où tout deviendra possible. Très beau poème.
Ahhh… L’autre côté du miroir ???
Une oeuvre de Lewis Caroll qui a beaucoup fait réfléchir les psychanalystes, entre autre Lacan mais pas que.
Car derrière le miroir, le monde est à l’envers, je le soupçonne d’être aussi déroutant qu’un rêve puisse l’être.