La porte d’entrée n’existe plus,
Les dalles de pierre ont disparu.
Partout fourmillent des insectes,
Dans le creux de son souvenir,
Qui n’est plus que vague qui suspecte,
L’existence même de ce vestige.
L’histoire a éjecté l’oubli,
Hors du champ des réalités,
Pourtant les mille pattes effrayés,
Cherchent encore l’origine du cri,
Qui résonne encore dans la nuit,
Le drame effacé qui surgit,
Par toutes les pores de son absence,
Et qu’on appelle réminiscences,
Retour en forme de broderie,
Forclusion, délire et déni.
La pointure de la salle numéro dix neuf
22 janvier 2015 par jobougon
Alors ça c’est très joli et intéressant… absence – réminiscences, quelle rime magnifique.. et l’utilisation complètement inattendu du mot forclusion !
Je suis plus septique sur l’utilisation du mot « menhir », je trouve la rime en -ir un peu forcée. Pour le reste, le rythme, le sens, la poésie… tout y est. bravo.
Il est vrai que ce menhir ne me plaisait guère non plus, mais un peu de paresse négligente m’a conduite à laisser la formulation en l’état. Je remplace donc menhir par vestige, qui est plus juste dans le sens recherché et dont la consonance se rapproche assez bien.
Oui, c’est une réflexion sur la forclusion qui est à l’origine de ce poème, d’où son irruption à la fin après l’avoir suggéré en creux dans la disparition même du souvenir du vestige à l’origine de la dentelle du délire brodée autour de la trace vide qui reste à écrire.
Merci Mayura KI
Un très joli texte avec certains mots qui ne sont plus très usités , ce qui est dommage . En effet notre langue française est très riche , mais on ouvre plus les dictionnaires pour chercher le sens d’un mot . Quand au mot menhir dans votre texte , il peut très bien s’accorder au mot vestige . En effet nous pouvons très bien penser que ce sont les vestiges d’un menhir , ce qui fait aussi rêver Bonne soirée Jocelyne et amitié
A reblogué ceci sur Espace perso de georges.