Folles sont devenues les secondes,
Qui tournent, tournent comme une ronde,
Défilant en souffle léger,
Sur la roue des jours, des années.
Ne pourraient-elle pas ralentir,
Pour laisser la douceur frémir ?
Tant de choses restent à partager,
Sans que les aiguilles affolées,
Ne continuent à bousculer,
L’océan des heures à goûter.
Elles sont devenues tellement folles,
Qu’elles ont déréglé la boussole,
Et englouti la volonté,
D’essayer même de contrôler,
Le décompte du tic-tac sonore,
Que fait en soi le trompe-mort.
Cette danse là
29 décembre 2014 par jobougon
Les aiguilles s’affolent et ne nous laissent guère le temps de rêver…demain est déjà là avec son cortège d’incertitude, et comme vous le clamer si bien… « ne pourraient-elle pas ralentir,
Pour laisser la douceur frémir ? Amicalement. Roberte
Un texte très juste et joliment écrit ! Hélas , c’est vrai que la roue tourne trop vite , il nous tarde d’être a vingt ans , ensuite a la retraite pour profiter de la vie et hélas survient un tas de petits problèmes qui nous empêchent de vivre pleinement ainsi arrive le soir de la vie avec encore plein de projets a terminer si on a encore du temps !
A reblogué ceci sur Espace perso de georges.