Les nuages sont furieux,
Ils piétinent le soleil,
Et noircissent le ciel,
D’un plafond orageux.
Poussés par la colère,
Ils déchirent la lumière,
De leur gris anthracite,
Qu’aucune rage ne délite.
Même la lune est en fuite,
Devant tant de fureur,
Et les étoiles en pleurs,
Font gonfler leurs paupières,
Par la crue des rivières,
Au galop forcené,
Des vents échevelés.
Ruée aqueuse
9 novembre 2014 par jobougon
Publié dans poèsie | 9 commentaires
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Il fait une pareille tempête chez toi ?
C’était en date du 3 et 4 novembre, je voyais de mon balcon les nuages se ruer dans le ciel à une vitesse vertigineuse, et le lendemain, j’ai appris la crue du Rhône de l’autre coté du pont. Ce ciel plombé a eu le don de me donner envie de brosser son portrait à la plume.
Bisous Dom, contente de t’avoir retrouvée aussi sur FB
Bonsoir Jocelyne .Ce que vous décrivez est d’une grande justesse et d’une » très grande visualisation Bonne et douce soirée et nuit
A reblogué ceci sur Espace perso de georgeset a ajouté:
Bonsoir Jocelyne .Ce que vous décrivez est d’une grande justesse et d’une » très grande visualisation Bonne et douce soirée et nuit
Merci et bonne soirée aussi, Georges.
Je vais concocter une petite recette à ma façon.
A suivre
Magnifique poème 🙂
Merci Madame la Jument Verte.
Dois-je continuer d’écrire ?
Mon encre sèche la rime comme une écolière qui ferait l’école buissonnière, mon stylo plume ne recharge plus aucun mot…
Ne souriez pas, madame Valentyne, car cela finirait par me donner envie d’écrire !
Mille mercis pour ces deux petits mots qui touchent au cœur le sujet.
^_^
Mais bien sûr , il faut continuer à écrire
Ton crayon a mauvaise mine ?
Il faut lui recharger les batteries, lui offrir un moleskine 🙂
Bisessss
Mine de rien et malgré ses airs chiffonnés, le crayon fait encore des brèches dans le silence. Un peu comme une éruption solaire, quand l’iris de l’astre laisse jaillir par endroits une bouffée de lumière, aux interstices les plus poreux…
Bisessssss itou