Le poète en défroque,
S’acharne à la pliure,
Sans doute ses cris le croquent,
Bien mieux que les blessures,
Les blessures sont de guerres,
De guerres du genre humain,
De celles qui jettent à terre,
De ces actes venins,
Qui sapent à la pliure,
Dans un goût de sulfure.
Sans doute ses cris provoquent,
La fuite du genre humain,
Tant ici il suffoque,
De se voir si mesquin,
Et le poète proclame,
Du bout d’une plume laser,
Qu’une chirurgie de l’âme,
Ôterait cet ulcère,
Que creuse l’indifférence,
Le tombeau d’innocence,
Féroce par son absence,
Désuétude d’époque,
Qu’un poète en défroque,
Proclame en soliloque.
Soliloque poétique
29 octobre 2014 par jobougon
Un texte plein de justesse , rien de plus a ajouter tant c’est beau concis et plein de réalisme
A reblogué ceci sur Espace perso de georgeset a ajouté:
Un texte plein de justesse , rien de plus a ajouter tant c’est beau concis et plein de réalisme
Trés beau poème Jocelyne. Le poète sera peut être le seul survivant de ce monde, si cruel. L’être sensible, incorruptible aux acides de la société consumériste, prédatrice, inhumaine. Et s’il meurt, ce sera en chantant le « Auld lange syne »…
So long. Hervé
Incorruptible, je l’ignore, les poètes sont aussi des êtres humains…
Mais je crois qu’une des fonctions du poète, c’est de mettre en lumière les émoussements issus de l’usure collective.
Auxquels on échappe difficilement et pas toujours.
Je vais paraître ignare mais que veux dire « Auld lange syne » ? et à quoi cela fait-il référence ?
Mes amitiés Hervé, et très bonne soirée
Jocelyne
l oeil a emprisonné la lumiere et l oreille survit dans l echo.
aprés la hate est venue la patience et dérriere la patience ont fleuries d autres desirs.
le soir n est meme plus terreur car la nuit à posé de douces réponses.
au sommet du sommeil,quand revient l’ame du voyageur.
une voix douce émeut le silence et d’anciens rire remontent le fil des draps
un trait d espoir passe entre les cils. il est tot, presque huit heure trente.
la pluie chante doucement sur les tuiles et le vent fredonnent aux volets.
il retourne au bistrot voir si ses jambes le portent encore.
usant le verbe et la godasse pour venir chez toi graver son tabouret.
danse en poéme, courbe la lumiere.
chante nous encore tout ce qu on pourrait faire.
prisonnier d’un souffle, nos ames a la mer
etudiant les doutes de ces hommes au longs vers
alors glissent, lisent. nos yeux sous tes doigts.
elle nous pousse et glousse, en mots de choix.
des meches de je veux, peché par un crayon de bois.
de jolies vers heureux ,ou la plume n’a pas de loi.
si le questionnement est l epoux de la réponse
alors la vue reste l amante de l horizon.
sous le souffle nos mains cherchent en ces ronces
puis l oublie nous ramenera à la maison.
de quelle couleur est l amour?
d’ ou viennent les etres animées?
qui conjuguent encore à toujours?
vivont nous pour un grand passé?
je viens ici ,pendre mots et regrets
je verse chez jo, j’y repete calins et sonnets
la fievre et le remede. ma folie sur ton site
et quoi que l on cede dans nos ritournelles
lisse, glisse ta main sous mes doigts.
elle me pousse et glousse ,tout comme autrefois.
une meche douce, la sombre peche d une boite en bois.
un passé soyeux que berce, des brins de toi.
Lola,
Tu graves ton tabouret,
Et égrènes tes sonnets,
Dans l’atmosphère unie,
Du café des amis.
Tes grains y font pousser,
Le goût de l’amitié,
Et ta rime enchantée,
N’est pas prêt de faner.
Lola,
Tu dis c’est équitable,
Je dis c’est formidable,
Que d’avoir des amis,
Au verbe si fleuri,
Qui tissent des brins de soie,
Comme on tisse de la joie.
Et puis,
J’ai marié les réponses,
Aux questions de la ronce,
Et trouvé le remède,
Pour que la fièvre cède.
Les griffes de dame nature,
Ici n’ont plus d’armure,
C’est l’arôme pacifié,
Du café partagé.