Six pieds sous Lune, les rêves se taisent,
Où vont mourir les dernières braises.
Six pieds de plus à mon réveil,
Et le réel n’est plus pareil.
Il frôle encore l’incertitude,
Mais n’a plus la même inquiétude.
Je crois que l’air est plus léger,
Le détachement est plus parfait,
Et dans la distance des grands calmes,
Il peut venir une grande flamme,
De celles qui éclairent les ténèbres,
Font briller les pierres des orfèvres,
Mais ne brûlent aucun sortilège,
Etant de celles qui nous protègent.
Six pieds au dessus, le soleil,
Semble dormir, pourtant il veille,
A rendre le ciel moins distrait,
Sur la pointe des pieds du sommet,
Où chaque parole est accessoire,
Tant est subtile sa trajectoire.
L’énigme ébauche un pas de danse,
Tout en veillant que la cadence,
Garde six pieds sous les étoiles,
Sans tambour ni sans pierre tombale.
Six pieds sous astres
29 octobre 2014 par jobougon
Superbe texte ! L’imagination , notre ressenti , nos rêves , nos ambitions , notre amour font chanter les textes
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Superbe texte ! L’imagination , notre ressenti , nos rêves , nos ambitions , notre amour font chanter les textes