Le canon de la dérision,
N’est pas toujours bien opportun.
Et pourtant toute la question,
Est bien relative à chacun.
Quand c’est sieur De La Quichottière,
Qui veut montrer ses belles manières,
En allant porter son égo,
Comme d’autres portent le chapeau,
C’est d’opter pour un béret Basque,
Qu’il se prit à être fantasque.
Je suis coiffé d’un conifère,
Aussi aplati qu’une civière !
De queues de pie en hauts de forme,
Je ne rentre pas dans la norme !
Voyez comme on porte l’égo,
L’égalité de mon cerveau,
N’a pas de méninges dans la bière,
Et les trous de mon ciboulot,
Sont des bouffonneries qui m’aèrent !
Mais quand il s’aplatit en crêpe,
Mon citron bourdonne comme une guêpe,
Un bourdon fredonne sous mon crâne,
Pour que de ma cervelle émanent,
Des fusées aux poisons mortels,
Qui vous envoient direct au ciel.
Sieur Quichottière coiffé d’aura,
Aurait-il ou n’aurait-il pas,
Coiffé le poteau de sapin,
Dans le cimetière de demain ?
Dérision, quand tu nous tue !
25 juillet 2014 par jobougon
Bonjour Jocelyne et Félicitations. J’adore la dérision, c’est une arme à sous-munitions que je manie assez bien pour écarter les fâcheux. Ton poème, j’aurai pris un plaisir fou à le commenter si j’étais encore lycéen en classe littéraire. Il y a tellement de plans, du burlesque au tragique (possible). Mais ne sont-ils pas indissociables, comme Eros et Thanatos?
Merci pour ce bon moment. Amitiés. Hervé
Aaaahhh ! Le coup de la sous-munition, j’adore !
Et tout en gardant une âme de lycéen !
C’est moi qui prends un plaisir fou à vous lire !!!
Les trous dans le ciboulot empêchent la surchauffe du cerveau encore un texte rigolot qui montre encore une nouvelle facette de vos talents . Un plaisir de revenir lire ce genres de textes hilarants
A reblogué ceci sur Espace perso de georgeset a ajouté:
Les trous dans le ciboulot empêchent la surchauffe du cerveau encore un texte rigolot qui montre encore une nouvelle facette de vos talents . Un plaisir de revenir lire ce genres de textes hilarants