Une puce bénite,
D’un bénitier venu du ciel,
Vint à déclencher une otite,
En surprenant un flot de fiel,
Au grand hasard d’une visite.
La surdité en fut sévère,
Bien heureusement passagère,
Et quand le pus coula à flots,
Elle se libéra d’un grand saut,
Pour aller mijoter une soupe,
Qui débordera de la coupe.
Elle voulait un mélange osé,
Ni trop acide, juste dosé,
Car elle connaissait la recette,
Qui allait la mettre en vedette.
Trop de légumes tue le légume !
Pour la crème une petite noisette,
Un fin frisson de bouillonnette,
Délié d’un bon tour de plume.
La puce sauta sur l’occasion,
D’inviter tous ses faux amis,
Pour leur coller une occlusion,
De tympans à l’origami.
Au bout de quatre ou cinq pliages,
Elle put ainsi faire ses bagages,
En débouchant sur une oreille,
Qui n’avait pas le son pareil.
Comme quoi les plus belles aventures,
Sont celles qui ont la feuille dure.
La puce à l’oseille
19 juin 2014 par jobougon
Sourire!!!! que cela fait du bien de lire un tel texte poétique sur le parcours mémorable d’une puce bénite… bravo pour l’écriture.
très amusant, j’ai bien ri ! un poème tout en cuisine
Aussi sautant que l’animal,
Rebondissant,
Stupéfiant
De bonne humeur.
Et bien, j’ai ri de bon coeur.
Hervé
Ravie que cette petite boutade rebondissante vous ait plu.