Belzebuth se lâchait,
D’une seule main il skiait,
Sur une route enneigée.
Ses deux skis se croisaient,
Un peu comme des pouces,
Et les bâtons poussaient,
Une neige aigre-douce.
Une buée y dépose,
En perles de rosée,
Comme un chemin d’osmose,
Qui gravit les degrés,
De l’escalier céleste,
D’une allure si modeste,
Qu’elle se devine à peine.
Belzebuth se réfrène,
Pour la laisser couler,
En direction des plaines,
En haut de l’escalier.
L’écume du pourpre en contre-jour,
Détient le royaume de l’amour,
Au creux des ailes de la rosée.
Le blabla de l’espèce
30 avril 2014 par jobougon
Très beau texte , mais le Diable n’aime pas l’amour alors , il traine les pieds sachant que là il y a de gros risque pour lui
Bonne journée Bisous et amitié
Pertinent ! Bonne journée également.