Dans la série désir d’histoires d’Olivia Billington
http://desirdhistoires.wordpress.com/2013/10/21/liste-des-mots-94/
Les mots : Confidence – oreiller – duvet – oie – capitole – congrès – siège – international
La cent treizième invitée du congrès des Etats-Unis
Dans les couloirs de la Maison Blanche, certaines bribes de conversations très surprenantes ne se perdent pas pour tout le monde. Voyez plutôt :
– Cessez cette mascarade, Margareth ! Vous n’ignorez pas qu’il est devenu complètement impossible de fermer les portes du Capitole, et que notre pire ennemi menace déjà d’envahir les lieux !
Margareth repris sur le ton de la confidence.
– Ne soyez pas si inquiet, Ronald, nous avons tout prévu.
Puis, baissant encore le son de sa voix jusqu’à la rendre presque inaudible.
– Vous savez bien que personne ne peut blairer notre nouveau premier ministre.
Ronald s’esclaffa.
– Tout de même, vous n’êtes pas vraiment originale ! Tony mérite mieux que ça ! Je ne vous savais pas si moqueuse.
– Laissez-moi finir !
– Mais avant, laissez-moi vous dire que sous votre siège, ce n’est pas un oreiller de duvet que vous avez mais bien un fauteuil de fer.
– Un point partout, très cher ! Bon sang, je ne vous savais pas si intime avec cet affreux animal empaillé, ce fantoche à tête d’oie qui nous pond des congrès à tour de bras et ne voit que par l’international.
– Vous êtes adorable, Margareth ! Tellement britannique ! Je ne voudrais pour rien au monde vous avoir comme ennemie. Je suis sûr que vous me dégoteriez immédiatement un costume de limace mutante ou encore de cafard siamois couplé avec un satyre.
D’un coup sec, elle tapota de son éventail sur l’épaule de son interlocuteur.
– Bon, si nous y allions, à ce congrès ! Je reste convaincue que c’est la plus mauvaise idée que le gouvernement ait tenté jusqu’à ce jour, mais je préfère encore ça que de continuer cette discussion absolument ahurissante avec vous.
C’est ce jour-là que la loi de Murphy fut votée. Que le paradoxe de la lévitation félino-tartinique devint célèbre. Ce jour-là aussi qu’une pluie de cerfs-volants s’abattit sur Notting Hill, que Margareth se pinça le doigt dans la portière de sa limousine et que Ronald pris la décision d’épouser Tony.
un peu d’histoire
Suivant le sens du terme, revisitée à la sauce fiction…
chouette.
Plein de dialogues. C’est bien vivant.
faudra que je pense à en faire moi aussi.
@ plus
J’attends ça avec impatience.
Bises
[…] textes de Coccinelle, Violette, janickmm, jobougon, isabelle, marlaguette, Dan Gazénia, Valentyne, Pierrot Bâton, patchcath, NAd, Mon café lecture. […]
Je ne m’attendais pas à la fin 🙂
J’aime beaucoup le choix des prénoms de tes personnages 🙂
Surtout Margareth et son fauteuil de fer:-)
J’aime beaucoup ton humour so british !
oh my gosh, quelle histoire!
Very good indeed. 😉
En pleine fan-fiction avec une dame de fer au fauteuil d’acier ! Ah, ces personnages au caractère bien trempé n’ont pas fini de nous distraire !
Merci d’être venus « fer » un détour jusqu’à eux.
Histoire-fiction plaisante à lire.
Bonne journée
[…] textes des autres participants : Coccinelle, Violette, janickmm, jobougon, isabelle, marlaguette, Dan Gazénia, Valentyne, Pierrot Bâton, patchcath, NAd, Mon café lecture, […]
Et bien ! Il s’en passe des choses étonnantes sous le dôme du Capitole. 😉 😆 Très bon texte, drôle et bien narré. 😀
enfin quelqu’ un qui se rappelle du paradoxe de la lévitation félino-tartinique !!!
Tiens oui, un connaisseur ! As-tu essayé de beurrer un chat d’un seul côté et de le laisser tomber ?
Cette expérience là mériterait bien un article entier, lol !
Voilà un dialogue plein d’entrain et bien mené. Voter la loi de Murphy, il fallait y penser ! 🙂 Un texte très original…
un jour important,finalement, sans s’en rendre compte