Il y a, dans cet espace,
De grandes plages de silences,
Qui se suffisent de l’évidence,
Où aucun son ne se déplace.
De mélodies en notes oranges,
En pastels clairs qui se mélangent,
La parole se charge de miel,
Dans les vides de ses interstices.
Elle est pourtant bien invisible,
La source du vol de l’hirondelle,
Dans cet espace qui se tisse,
De légers riens et de sensible.
Le froufroutement de ses ailes,
Laisse au palais un goût d’airelles,
Dans ces petits faits anodins,
Aux oxygènes cristallins.
Tout en quiétude et ignorance,
Le parfum répand sa fragrance,
En interrogations multiples,
Bien au-delà de tous principes.
Sous le calme et sous la douceur,
Remplis de paisibles saveurs,
Un intervalle scande parfois,
D’un reflet qui s’entraperçoit,
Comme une danse de couleur orange,
Où les effluves se mélangent.
Cet endroit est un lieux de paix,
Un asile chargé de bonté.
Interligne
16 octobre 2013 par jobougon
on ressent le calme dans ce poème
Reflet de cet espace entre les lignes du son…
Bonjour Jocelyne
désolé de commenter tardivement vos écrits qui me tiennent beaucoup a coeur , mais pas mal débordé
Il faut parfois avoir des havres de paix pour décompresser et ne pas devenir dingue dans ce monde de folie
J’aime ce texte
Bonne et douce journée Bisous et amitié