L’automne
Et son cortège de sanglots longs
Me donnent
Sous la chaleur de l’édredon,
La nostalgie du courant d’air,
Qui traversait l’appartement,
Dans la douceur d’un frémissement,
Rassemblant les petits moutons,
Qui jouaient à saute-barrières.
Les petits moutons sont cachés,
Sous le lit et le canapé.
Ils attendent le prochain été,
Ou alors ils disparaîtront,
Escamotés par le pochon,
D’un aspirateur trop gourmand,
Pour laisser perdre l’aliment.
Je croyais encore cette année,
A l’éternité de l’été…
L’appareil et son appétence,
M’ont rattrapée sans innocence,
Tirant tous les marrons du feu,
Et même réfugiée sous la couette,
Tout un troupeau est en disette,
Perdu dans le sac poussiéreux.
Les p’tits troupeaux
21 août 2013 par jobougon
Je ne passe pas l’aspirateur chez moi de peur de détruire tous ces petits moutons 🙂
blague à part j aime beaucoup ton poème 🙂
Encore une fois bien vu . La poussière ressort des dessous de lits ou de derrière certain meubles avec les courants d’air de l’été et se cache pour le reste de l’année
J’ose espérer que ce glouton d’aspirateur « caprinivore » n’a pas avalé aussi le mouton du Petit Prince…Ce serait si triste, alors que le poème ne l’est point…J’aime.