L’automne profile son museau,
Emportant on ne sait où,
Les rayons qui nous tenaient chaud.
Le vent déferle un peu partout,
Et dans les interstices de l’ombre,
Le froid approche son pas feutré,
Remontant le tic-tac des montres,
Abandonnant encore l’été.
Le collier resserre son emprise,
Même le farniente devra s’y faire.
La rentrée n’est plus une surprise,
La cadence reprend son enfer,
Je sens ses dents mordre la chair.
La machine à pousser le temps,
Broie les fruits de l’apaisement,
Par l’engrenage et la contrainte.
La lourde porte geint sa complainte,
Sous le grincement de son verrou.
Lugubre est le son de la nuit,
Quand elle efface le paradis,
Dans la résonance des écrous.
Funestes rouages
20 août 2013 par jobougon
Bonjour Jocelyne
votre texte est très beau et tellement juste
Bonne et douce journée
Bisous et amitié
Merci Georges, et bonne journée à vous aussi.
Aucune frontière
N’arrête le gazouillis
Ni même les prières
Et les sauf-conduits
Des libres oiseaux
Les prières et les gazouillis ?
Seriez-vous un rien ébloui,
Par les vues de l’âme et l’esprit ?
Si vous gazouillez mon ami,
C’est que liberté consentie,
Sans nul doute vous a enrichi !
Barreaux et frontières,
Ne feront jamais l’ordinaire,
De l’Obi coq en poésie
Voler comme l’oiseau…
Franchir les tropiques
Vers les soleils chauds
Des saisons utopiques
C’est Vivre le présent
Sans mécontentement
Ainsi, le plus beau voyage
sans regrets, ni bagage
Sera celui de l’instant
Ici, partout et maintenant.
Petite déprime automnale ?
J’aime la cadence qui reprend son enfer et la machine à pousser le temps 🙂
bonne journée 🙂