La pensée est au centre d’une étoile,
Des branches s’approchent ou s’en éloignent,
A la jonction de nos présents,
Des fils d’hier qui nous résument,
Des tentacules qui nous enroulent,
Dans ses volutes bordées d’écume,
Dans le futur et maintenant,
A préciser nos ressentis,
A imaginer nos futurs…
La pensée n’est jamais qu’un mur,
Où s’inscrivent les images du temps,
Des lieux, des rencontres, des échanges,
Des représentations naissantes,
Venues d’un langage qui relie,
Les hommes entre eux, plateau commun,
Au singulier pour chaque humain,
Là où se vivent nos différences.
Nos perceptions sont notre prisme,
Chaque rayon détient l’empirisme,
Doublé des connaissances acquises,
De confusions, d’idées précises,
La pensée est pleine de balises,
Elle est un peu comme une valise,
Une boite à outils, un trésor,
Un pêle-mêle un peu collector,
Elle flotte dans toutes les directions,
Elle s’invente même des questions,
Quand son raisonnement suit un plan,
Aussi labyrinthique soit-il,
Dans sa logique en enchaînement,
Elle ouvre à des champs si fertiles,
Qu’elle crée du sens à notre monde,
Là où règne encore le chaos,
Quand d’aventure elle fait une ronde,
C’est pour nous conduire au repos.
Elle est un peu cet autre en nous,
Cette entité qui nous dirige,
Qu’on la nomme âme ou bien esprit,
Ses facultés font la survie,
D’une espèce qui tient du prodige,
En sortant de la grande nuit.
Inspiré d’un article de Jean-Paul Galibert
http://jeanpaulgalibert.wordpress.com/2013/04/30/la-pensee-est-elle-un-plan-ou-un-labyrinthe/
Un texte très juste par son ressenti . Bravo a vous deux car Jean Paul est aussi très fin
la pensée on en a et parfois elles se mélangent et il faut s’y retrouver et trouver les positives