Dans le tableau noirci de l’écriture dense,
Je redessine un tronc, un arbre de vacance,
Qui de l’épuisement va flotter en mouvance,
Sur l’écart qui clignote entre le bois et l’anse.
La surface de l’écorce ouverte en défaillance
Montre comme un bourgeon, un bouton de vaillance,
C’était un rejeton qui prenait en défense,
Et la poussée de vie pouvait de pétulance,
Accrocher ses anneaux aux jeux de la romance.
Si certains procédés se voient plus clairement,
Celui-là est subtil et se joue en silence,
Sans les emportements, sans lumière ni puissance,
Mais de légèreté et de belle tolérance,
Sur la vitesse tranquille qui pousse encore les voiles
Vers la délicatesse en chemin vers l’étoile.
Je ne fais que conter et compter ma parole
Et je reçois très bien toute la parabole,
Sous la mesure quiète bouillonne tout un programme
Qui se met en avant pour construire sans le drame.
Dans les récits se mêlent des histoires qui dehors
Demandent encore de tête de terribles efforts
Et d’exagération j’émousse l’économie
Finissant par trouver l’équilibre de vie.
La greffe
24 janvier 2013 par jobougon
Bonjour Jocelyne
Vous nous gratifiez encore d’un très beau texte . Très beau talent d’écriture
bonne et douce journée Bisous et amitié
un bien joli texte