L’aspect solide de la démence
Découpe l’éclat du verre brisé
Mais garde son éternité
Comme une assise à faire sa danse
Si le socle n’a rien de solide
La faille laisse entrer le sordide
Comme une lame de mer déferlante
Brûlante de lave en pic de Dante
Le créateur est bien ailleurs
Dans la complicité des cœurs
Dénoués de toutes les chaînes
Mais vivant l’instant de bohème
Où tous les éclairs se promènent
Dans l’impulsion de la grande veine
A dépiter l’entaille coupable
Redéfinir l’épouvantable
Pour en finir à la folie
Aller se fondre dans sa nuit
Echouer dans un ciel d’aurore
Et saisir encore par le mord
L’aspect sordide de la démence
Dans le clin d’œil de sa clémence
Le paradoxe de sa lumière
Le libre cours de tous ses vers.
Ne rien jeter
8 octobre 2012 par jobougon
A chacun sa folie
Qui nous porte ou nous liquide
En sordide ou en solide
Et puis qui nous lie.
Crimes et délits
Joyeux ou imbéciles
Nous voila à l’asile
Enchaînés à notre vie.
–
Que fait-on de la folie douce ?
Folie juvénile qui nous pousse ?
La force de la sagesse est telle,
Qu’elle gravit encore sur échelle,
L’espace qui fait la différence,
Entre le nombril de l’absence,
Et la clairière de l’impatience,
Où brûle le feu de l’excellence.
–
Sur la Jetée des Derniers Vers , la Mer invite à la Clémence ,
Tout Ceux Sombrant dans l’Ignorance , Faute d’Avoir vu en soi l’Hiver ,
La Terre est Tel sous ses Grands Airs , A même de faire Tourner la Chance ,
Pour Peu d’entrer dans sa Cadence , Par Foi Penser à la lumière .
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NéO~
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Becs d’Hiers
jeter les mauvaises pensées, les mauvais souvenirs
Pour le poète s’enfermer dans une demie folie de la poésie rend la douceur dans cette vie de dingue