Le paradoxe de la liberté
C’est de vouloir la regagner
Pour peu qu’elle soit délimitée
Et de l’offrir à ceux aimés
Pour peu qu’elle nous soit préservée
Dès qu’on la tient c’est de son poids
Qu’elle écrase un peu notre joie
Dès qu’on la perd c’est de son manque
Qu’à nouveau sa lumière nous tente
La plus belle liberté qui soit
N’est qu’utopie et langue de bois
A peine se veut-elle partagée
Qu’elle se meurt en rêve défait
Mais si son leurre fait exister
Autant la garder en entier.
L’imposture
8 avril 2012 par jobougon
Bonjour Jocelyne
Je suis tout à fait d’accord avec ce texte très réaliste
bonne et douce journée
bisous et amitié
Le paradoxe de la liberté
C’est de vouloir la regagner
Mais qui a dit qu’on l’avait une fois gagnée?
Ou si on en a l’idée, seulement en petite quantité …
Elle est effectivement délimitée
En actualités et calamités
Et quand on la saisit, c’est de joie
— et quand on la perd, nous sommes aux abois
Aussi tant que peut se faire
Ne pas en faire de mystères ( ne pas se taire)
C’est l’inverse des politiques et rois
Oui, justement, les grands discours en langue de bois
Une langue ,où parler équivaut à ,ne rien dire
— je préfère dans ce cas un concert de poêles à frire
Et garder la liberté de penser… plutôt que celle, mitée
Des discours des phraseurs (tout en habiletés )
Car même en prison, l’esprit humain s’échappe
Les colombes volent, et personne ne les attrape
—
[…] du post de JoBougon… et un peu modifié depuis. je partage et […]