La vie serait bien fade sans l’existence du rêve
Sans cette part de folie qui prend et se soulève
A la moindre pensée du doute de l’hypothèse
C’est sans plus reculer que je cherche à savoir
L’inclinaison des feuilles aux reflets veloutés
Où les fruits comme des prunes brunissent pour se plisser
Jusqu’à dégringoler dans l’étau du pressoir
Coule l’or du soleil comme le jus d’un nectar
Sous le ciel de novembre et même un peu plus tard
La part du rêve persiste à résister au glas
Et s’il n’en restait qu’un, ce serait celui-là.
Va savoir pourquoi…
27 mars 2012 par jobougon
Une très belle observation . Le rêve , c’est ce qui nous fait vivre avec l’espoir de sa réalisation , l’aboutissement de toute une vie