Les flots d’idées qui me renversent
Du reste ne restent pas en restes
Je m’indigne et je manifeste
Contre ces vents qui me traversent
Mais que fait donc cette mémoire
Sensée éclairer mes histoires
Elle me fait faux bond et je râle
De la voir défiler brutale
Sans me laisser la moindre trace
De toutes ses idées trop fugaces
Ah ! Que n’ai-je toujours à côté
Le crayon avec le papier
Mais non la paresse l’emporte
Et j’y perds jusqu’à la jugeote
Pourtant c’est pas faute d’en avoir
En réserve dans mes grimoires
De ces rêveries oisives
Qui viennent courir dans mes coursives
Mais le temps vient me chahuter
Et je suis là à repenser
A tout ce travail qui m’attend
Et à tout ce qui fout le camp…
Eclairs fugitifs
26 février 2012 par jobougon
L'impermanence n'est pas un rêve 
Bonsoir Jo ,
Nul Besoin d’Ancre pour Voyager ,
Hissons le Carré pour Voir plus Loin ,
Le Monde en Coins tout en Portées ,
Tenir des Notes pour prendre Soin.
~
Madame Mémoire aime à Penser ,
Sur la Dunette de son Miroir ,
Qu’une Riche Histoire est Ligoté ,
Dans le Secret de Mille Tiroirs.
~
Fort Heureusement il est des Clefs .
Ouvrant de Faits , Formes de Savoirs ,
Les Bruits de Couloir en Pas Déliés ,
Méritent Papiers pour Zanzibar.
~
NéO~
~
Becs de Barbe Noire 😉
Quel Trafalgar que cette histoire
Qui me prend en porte-savoir
Comme ces mers qu’il faut traverser
Dans des étendues de meubles ouvragés
Aux tiroirs qu’il faudrait forcer
Le trousseau de clefs sous mon nez
Ne veut rien ouvrir ce sorcier
Encore une de ces nombreuses farces
Ce nigaud m’irrite et m’agace
A s’agiter fou à lier
Au lieu d’ouvrir les vieux dossiers
Je m’acharne à les débloquer
Mais c’est un clou qui m’a freinée
Mon sang partout vient de gicler
Une compresse vient tout arrêter
Que n’ai-je une baguette magique
Tu verrais comme sa dynamique
Prendrait des allures moins tragiques
A débloquer la mécanique
Des serrures en mal d’ouverture
A me doter de leurs censures.
Bec de gaze
Cela arrive à tous ceux qui écrivent , même la page blanche parfois pendant des jours , puis d’un seul coup , tout vient en flot ininterrompu nous faisant écrire parfois le plus mauvais de nous et aussi le meilleur ; Alors pas d’affolement tout est normal chez vous et bien connu des écrivains
Mais quand les idées traversent et disparaissent sans laisser de trace avant même qu’elles soient mise en forme, c’est juste un peu frustrant. Mais bon, la prochaine fois, je note.
Tiens, la voilà qui revient, celle là !
Donc je dois me réconcilier avec la note…