Le jour où le monde dévieillira
Les poules auront des dents ce jour-là
Dieu aura renversé le sablier du temps
Le printemps suivra le printemps
Nous mourrons dans un premier cri
Pour revenir à l’utérus
Et rapetisser en repli
Jusqu’à atteindre la taille d’une puce
Le passé sera notre avenir
Sans surprises jusqu’à revenir
A ces temps barbares et cruels
Où l’esclavage était rituel
Mais jamais nous ne dévieillirons
Bienheureusement parce-que sinon
A quoi serviraient l’expérience
Et la sagesse, l’intelligence
Nous pouvons donc être heureux
D’habiter un monde si précieux
Qui permet à ceux qui souhaitent
De créer pour s’en satisfaire
D’autres chemins à emprunter
Et mourir dans la dignité.
Idée de traverse
22 février 2012 par jobougon
Bonjour Jocelyne
Voilà un écrit bien pensé dont je n’aurais pas eut l’idée . ne serait-ce pas mieux de cette façon ? Pourquoi pas !!c’est à méditer
Bonne et douce journée
Bisous et amitié
Refaire ce qui a déjà été fait, quel ennui. Savoir à l’avance de quoi sera faite la journée, déconstruire en permanence, être pris dans le temps comme figés et ne rien pouvoir changer, cela ne me donne aucune envie. Mais l’idée qui m’a traversée du coup me faisait voir l’avenir avec d’autres yeux.
Dignes seront de Sages Enfants ,
Ainsi Revenus au Fil des Lignes ,
Croiser Hier en Contre Temps ,
Laissant l’Avenir leur faire un Signe.
~
Patageant en Fin leurs Savoirs ,
Ces Maitres d’Histoires tout en Courants ,
Taverseront sans Teint le Miroir ,
J’Aimerais y croire de mon Vivant.
~
En Attendant sans l’Illusoir ,
Gardons Jeunesse en Vieillissant ,
C’est Tout Bonnement à mon Regard ,
Un Sage Moyen , Noblesse des Ans.
~
NéO~
~
Becs dans les Couloirs 😉
Oublions les couloirs du temps
Et regardons plutôt devant
Quitte à mourir je veux bien être
Inventeuse, créeuse ou poète
Je me vois mal comme ce matin
D’un gâteau passer à plus rien
Ou conduire encore en arrière
Ressortir le repas d’hier
Refaire à l’envers le connu
Et puis retourner, disparaître
Dans le ventre plutôt dodu
D’une mère qui me faisait naître
J’ai de l’avenir belle envie
De surprises encore le souci
Goûter encore à cette vie
Qui surprend et qui rebondit.
Bec en ligne