Dans l’ombre et la lumière
Ta couleur me traverse
Et me laisse perplexe
Devant l’ancienne théière
Saveurs tellement subtiles
Une touche de volatile
Lentes nuances déclinées
En toute intimité
Poésie qui fait mouche
Qui souffle sur la mousse
Des aiguilles de couture
Tournent au cadran des murs
Epinglent à ma fenêtre
Quantité de peut-être
D’une lenteur de transports
A porter ses accords
Une fleur de printemps
Pousserait sous nos dents
Comme ces bouts de nature
Qui gagnent sur l’usure.
A l’Ecoute des Murmures ,
Dans un Brin de Lumière ,
Ton Souffle et ta Nature ,
Donnent au Monde une Entière.
~
Ainsi l’Âme se Révèle ,
Être en Liens d’autre Soie ,
Toute en Fibre de Celle ,
Tissant le Monde sans Lois.
~
NéO~
~
Becs d’Hiver 😉
Murmures éblouissants
Au souffle incandescent
Offrent aux mondes divers
Le plein feu des lumières
Et puis les arbres dansent
Les fleurs font allégeance
A la loi du bonheur
Qui éclaire les heures
Dans une année nouvelle
La nature voit ses ailes
Voleter dans l’arc-en-ciel
Et goûter tout le sel
Saveur sans le piquant
Tissant des liens aimants
Vers d’autres espaces-temps
Dans un sourire charmant.
Dans une année nouvelle
Une fleur de printemps
Serait selon Gogol
En errance de l’envol
Car de ses âmes mortes
Et ce que cela comporte
La nature voit ses ailes
Renaître pêle-même
A voleter dans l’arc-en-ciel
Et goûter tout le sel
Traverser les portes
C’est de la même sorte
Giono nous dit des bouts de nature
Gagnant toujours sur l’usure
Dont il fera cohorte,bonne escorte
Avec ses âmes fortes.
Association forte
Giono avec une âme forte
Gogol en puma qui l’emporte
Etaient partis surfer ensemble
Sur l’Hawaï au mois de décembre
Ils ont skié en crête d’écume
La douce blanche qui parfume
Sont montés en haut de ses pics
Dans les neiges des mers qui s’agitent
En redescendant de la vague
Frigorifiés comme des salades
Ces deux là ont continué
Un périple à peine commencé
Ce mariage de nature forte
Avec celui d’une âme forte
Finit par leur donner raison
D’avoir vécu comme des champions
Giono une plume sur son crâne lisse
Avait la conscience qui dévisse
Quant à Gogol si chevelu
Il fit des tresses aux bouts pointus
Ah l’usure des bouts de nature !
Saviez-vous qu’elles font des peintures ?
Les ailes dorées à chavirer
Ces deux là sont bien décédés
Mais dans le sillage de leur œuvre
Ils ont maintenant une pieuvre
Qui défait les nattes tressées
Pour en faire de doux oreillers
J’envisage d’aller me coucher
Sur l’un d’eux qui me fait rêver
Et de pumas ébouriffés
Plus question de les emporter.