Il gronde sourdement, sous les mots
Il avance, se ramasse, se fait beau
Et puis soudain l’éclair
Comme un silence, un vide, une absence
La pluie tombe doucement,
En grosses gouttes ramassées
La bombe
L’éclatement
La lumière blanche
Déflagration
Assourdissante
Et puis le vent
Fou
Qui jette sa bourrasque violente
Trombes d’eau en liberté
Qui coulent
Roulent
Dévalent
Arrachent sur leurs passages les vieux arbres secs
Et puis encore l’éclair blanc
Blafard
Sur un paysage ébloui
Sidéré
Parce-que c’est la seule vérité,
La seule façon d’avancer,
Attendre que le ciel se soit vidé
Et puis respirer à nouveau…
« La voie
L’orage
30 novembre 2011 par jobougon
Bonsoir Jocelyne
Tout à fait d’accord avec ce très joli texte
Bonne et douce nuit
Bisous et amitié
Un moment de vie, peut-être…
Et puis faire table rase du passé
Et aller de l’avant
Bonne et douce journée Georges
Avec toute mon amitié
Et mes remerciements pour votre fidélité
Jocelyne
et sur ce thème, il y a 9 ans , je crois, j’ai écrit: « je suis l’orage »
http://ecritscrisdotcom.wordpress.com/2011/11/05/je-suis-lorage/
tu me sidere et c’est tempete beau..
phrases et lettres bout à bout
comme fait son nid l oiseau..
en chaleur et hauteur
tes textes nous tiennent en joue..
ange
Merci de ton passage ici Ange,
Cela me touche beaucoup
Et ce que tu en dis encore plus
Cette chaleur que tu sens t’appartient donc aussi.
Et ton art est aussi loin que le mien.
Jocelyne
Ou comment de faire de l’art loin, celui qui nous est le plus proche
Parce-que nous l’avons suivi de si près que nous avons dépassé bien des frontières avant d’en arriver aussi près que possible…