J’ai le pinceau devant
Et la mort en dedans
J’ai le pinceau d’hiver
Qui dort dans mes arrières
Mais l’accordéon blanc
Décline toute sa misère
J’y perds jusqu’à mes vers
Tous ceux qui sont grouillants
Il manque à ma maison
Comme un jeu de camion
Il a laissé béants
Mes sourires de printemps
La lune n’est plus si fière
Depuis que son tourment
N’a plus de dromadaires
Ni de poules, ni de dents
C’est une furieuse prière
Qui monte de ses messes
La lune était ta mère
Elle pleurait la noblesse
Sous le vent elle n’avait
Plus sa raison de vivre
Elle pouvait faire pourtant
Comme si, quitte à en vivre
Elle n’aurait jamais cru
Qu’il aille dans ses fichus
Aussi loin que l’instant
D’un Olivier déchu
Il avait pris sa main
Douce comme un satin
En taisant doucement
Le voile de ses tourments
Marquise était admise
Aux banquets de Pluton
Jouant les insoumises
Sous sa Chappe de béton
De tombeau en mort sûre
Il avait je l’assure
La grâce de l’éléphant
En racine de printemps.
Bonjour Jocelyne
Joli texte ou l’on sent poindre une déception tournée en dérision
Bonne et douce journée
Bisous et amitié
Bonjour Georges,
Ce qui n’est jamais qu’une suite logique à la belle histoire…
Bonne et douce journée
Bisous et amitié
et penser quand même qu’en ton sourire, ce sera toujours le printemps..
et que penser à l’hier, ne fait pas l’hiver
Enraciner l’hier pour construire le demain, que ce soit la saison des moissons ou celle des frimas, il parait que lorsqu’on cesse de penser, c’est qu’on est guéris, alors vois-tu Marquis, je mets en veilleuse mon neurone pour aller voguer sur le Rhône et monter au partage des eaux baigner mes deux pieds dans la source de tes enchantements.