Je gis ainsi comme un voilier
Echoué sur une mer sans eau
Abandonnée toute en moitié
Sur le flanc, sans espoir ni peau
L’aridité de mes grands fonds
S’étale à perte de siphon
Depuis que tu as vu le phare
D’Alexandrie comme un chiffon
Comme la morte plaine étendue
Ce soir je gis dans mon écu
Sans chevalier et sans monture
Pour ne pas dire même sans parure
De colliers qui coulent sur les joues
Je ne tiens plus vraiment debout
Et quand tu joues à ce héros
Je t’assure, c’est sans sombrero
La carte du tendre est défendue
Par l’étendard des disparus
Tu ne sais plus vraiment pourquoi
Tu cherchais à en faire un roi
Mais la carte du ciel se déploie
Comme on étend la carte du droit
Et tu retournes dans les déserts
Qui ne sont plus vraiment amers
J’ai introduis mon petit doigt
Dans l’espace de cet instant là
Qui couronne l’ère de l’hôpital
Echevelée sur mon cheval
Pour faire remarquer à Monsieur
Que les pommes sont aussi des yeux
Qui font des tartes et pas qu’un peu
Sans fonds et sans faire de curieux
Dans les secrets de nos alcôves
On n’a pas perdu la guimauve
Qui parfumait de sa senteur
Le temps de nos belles splendeurs
Il a écarté le roman
A laissé Marquise toute en plans
Pour remonter dans son courant
Belle histoire de malentendants.
Je ne pense pas que la dame soit tarte , ni fané , car ses écrits disent le contraire et avec un grand brio
Tarte pourtant je le suis à mes heures gagnées, fanée avec un peu quelques rides de bonheur, après tout, il faut assumer ses trésors de guerre, non ?
Bonne et douce journée Georges
Bisous et amitié
Et puis quel délice que la tarte aux pommes.. j’en reprends volontiers une part… si mme le permet…
Avec Chantilly ou pas ?
Je n’oublie pas combien vous êtes gourmet, Marquis.
Marquise en délices d’ivresse.
Bonne question… d’ailleurs si t’en avais eu – tu aurais pu me le rappeler…