Triangulaire et en l’air, triangulaire marche de verre, légère comme la pierre, brillante comme l’opium, verdoyante et ondulante, la paupière semi-rêveuse pourvoyeuse de frissons bleus, elle s’agite doucement dans le limon frais des océans visqueux.
Tabernacles endormis sous les millénaires catatonifiés, canonisés, empaquetés, jetés aux détritus, vont ressortir brillants de ces mers de poubelles pour éclairer les époques d’autrefois avec le faisceau gradué au cadran insolaire. Généralement l’arimal n’en dit rien mais cette fois il ne put se retenir :
C’est du charabia votre truc !
Et alors !
Alors redressez les estourbilles, Giantre bleu, chiantre vert, perlinpépère !
Qu’à cela ne tienne, mon capitaine !
Ecoutez ça !
Rectangulaire et persévère, la grande vitre élégantaire n’en finit pas de déployer son aura de grâce éclectique et désuète alors que pendant ce temps, l’autre fou de base râle et crache sur mon giratoire ses noyaux en pelures d’abricots, pendant que je tente en l’espace d’une remontée pendulaire de détraquer sa cadence empresée et florieuse. Fatuité sans emploi, voici la déployure des étuiles, plus rien ne peut plus rien arrêter, c’est ainsi que témoin de la boulerversation, la grande Gajoire s’est auto-étoilée jusqu’à outrance et voire même plus encore sans que rien ni personne ne trouve rien à redire. Euh, pardon, à reluire, ou relier, enfin, je ne sais plus très bien. Mais dans l’arima plus rien ne rimait. C’est donc pour cela que l’autre grande allumée se mit à éclairer tous les réverbères de la création.
Initialement, elle portait une culotte et des chaussettes plissées pour en arriver à la conclusion que les robes à carreaux séyes lui seyaient beaucoup mieux.
A partir de là, plus rien n’irait de soi dans cette gigantesque histoire de furianisme païen.
Plus rien n’irait de soi, plus rien n’irait du toit, pas plus loin que son petit doigt, pas plus près non plus.
Escaladescente en toute décence et sans désaisance studieuse, sans capotance ni indéscience, sans clapotieuse ni sensationneuse racontarde.
Voici la dissocieuse élégantoire.
J’ai redressé les clignements d’un air crétin. Et l’injure n’a plus aucune place en ce hasard cartonneux ou même encore foireux.
En laissant une trace inégale dans l’autan, elle ne savait pas que tout cela n’aurait que des trucs résultant grandeur nature.
C’est mieux, beaucoup mieux ! Nous dit l’arimal rien.
Ainsi vont et revont les voies sacrées du crapignole.
FIN
Bonsoir Jocelyne
Voilà un beau texte avec des mots du vieux françois (français ) J’admire votre sens de l’écriture
bonne et douce fin de semaine
bisous et amitié
Un verre d’amusade légère, un zeste de folie douce, et voici l’histoire.
L’invention des vocables incertains laisse libre champ à la création échevelée formidablement extragnifique. Essayez-vous à cet art, vous serez divinement surpris.
Bonne et douce journée
Bisous et amitié